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Match Rwanda-Bénin: Brassage intergénérationnel au rendez-vous à Kigali

Sports

A leur arrivée à Kigali pour affronter le Rwanda, les jeunes Guépards ont eu la surprise, mardi 7 octobre, d’être accueillis à l’aéroport par deux anciens internationaux, Chitou Rachad et Grégoire Azongnidé, membres de la délégation officielle. Entre émotions, sourires et échanges, Mattéo Ahlinvi, Olivier Verdon, Cédric Hountondji, David Kiki et Romaric Amoussou étaient heureux de partager ces moments fraternels avec leurs aînés.

Par   Christian HOUNONGBE, le 08 oct. 2025 à 10h38 Durée 2 min.
#Match Rwanda-Bénin

Scène rare et émouvante, au petit-matin de ce mardi 7 octobre 2025 à l’aéroport international de Kigali. Alors que les jeunes Guépards Mattéo Ahlinvi, Olivier Verdon, Cédric Hountondji, David Kiki et Romaric Amoussou descendaient de leur vol en provenance d’Istanbul avec Turkish Airlines, ils ont été accueillis par d’illustres aînés, notamment Chitou Rachad et Grégoire Azongnidé, représentants de l’Union nationale des footballeurs professionnels du Bénin (Unfpb), venus avec la délégation officielle sur un autre vol. Poignées de main, accolades et sourires ont caractérisé ces retrouvailles inattendues. Un moment de partage intergénérationnel qui a touché aussi bien les anciens que les actuels cadres de la sélection nationale. « Il n’y a plus de moment de brassage. Les joueurs actuels ne connaissent pas forcément tous ceux qui sont passés avant eux. Nous-mêmes, nous n’avons pas souvent le temps d’être proches d’eux », confie Grégoire Azongnidé, tout heureux de ce contact direct avec la jeune génération.  Selon lui, ce sont des moments privilégiés d’échanges et de conseils. Pour Chitou Rachad, gardien emblématique ayant participé avec les Ecureuils à la Can 2004, 2008 et 2010, l’émotion était intense : « Vous savez, cela fait quinze ans que j’ai pris ma retraite. Depuis, c’est la première fois que j’ai ce genre de brassage avec les joueurs, et j’avais la chair de poule. », a-t-il déclaré. Visiblement ému, il se dit touché par la reconnaissance de ses cadets. « J’étais heureux de savoir que, sans m’avoir jamais vu, ils ont entendu parler de moi. Quand tu te présentes à eux, ils disent qu’ils connaissent le nom.», poursuit-il. Au-delà des sourires et des échanges, cette rencontre à l’aéroport de Kigali symbolise la transmission entre générations, un passage de témoin entre ceux qui ont écrit les premières pages de l’épopée des Ecureuils et ceux qui portent aujourd’hui fièrement le flambeau des Guépards.