La Nation Bénin...
Naïlath Sadikou, défenseure des Amazones du Bénin et joueuse de Sc Fribourg en Allemagne, vient de disputer deux rencontres face au Nigeria. Loin d’être impressionnée, elle raconte son vécu, son changement de poste et les enseignements tirés de cette expérience.
Naïlath Sadikou : Deux matchs contre le Nigeria. Comment avez-vous vécu ces confrontations ?
C’était difficile mais nous avons tenu et nous n’avons jamais lâché. Malgré l’intensité, nous avons réussi à rester concentrées. Au final, c’était une très belle expérience et nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser.
A Lomé, vous avez été utilisée comme latérale, puis à Abéokuta vous êtes passée dans l’axe. Avez-vous l’habitude d’évoluer à ce poste ?
Oui, En septembre dernier, avec les U20, j’avais déjà joué dans l’axe, donc je savais ce que j’avais à faire. A Abéokuta, c’était plus compliqué, car nous étions face à des joueuses de très haut niveau, comme Asisat Oshoala. C’était un défi que j’avais envie de relever. J’ai donné le maximum et je suis satisfaite de ma prestation.
Quel poste vous semble le plus difficile : l’axe ou le côté ?
L’axe est plus exigeant. Tu dois être extrêmement concentrée, car beaucoup d’actions passent par toi. Si tu rates ton intervention, l’adversaire peut marquer. C’est une grande responsabilité. Mais dans l’axe ou sur le côté, je veux toujours répondre présente.
Affronter le Nigeria, était-ce un rêve ?
Oui. J’y ai vraiment cru, et plusieurs de mes coéquipières aussi. Nous savions que nous avions une chance. Nous avons joué avec ambition. Pour la suite, nous allons rester concentrées, patientes. Nous allons continuer à travailler et attendre la suite avec sérénité.
Naïlath Sadikou, défenseure des Amazones du Bénin