La Nation Bénin...
La
Fédération béninoise de judo (Fbj) a organisé les 21 et 22 décembre derniers à
Cotonou, une session d’examen de passage de grades pour les ceintures noires
1er, 2e, 3e et 4e Dan. Cet événement, qui s’est déroulé sur deux jours, a
mobilisé 17 candidats aspirant à franchir une étape cruciale dans leur
parcours.
La première journée de la session d’examen de passage de grades pour les ceintures noires 1er, 2e, 3e et 4e Dan a été consacrée exclusivement aux katas, ces enchaînements codifiés qui sont l’essence même de l’art martial. La seconde journée, quant à elle, a permis d’évaluer les techniques, incluant les strangulations et autres mouvements fondamentaux du judo. Sous l’œil vigilant d’un jury composé de Patrick Fagla (6e Dan), Abraham Sagbohan (6e Dan) et Eric Olafa (5e Dan), les participants ont démontré leur maîtrise technique et leur engagement. Parmi les candidats, Mirabelle Dossou, ceinture marron et aspirante au 1er Dan, a exprimé sa confiance. « Cette année, le passage a été bien organisé. Les entraînements intensifs m’ont permis de me préparer au mieux. Je suis convaincue de mes performances et j’obtiendrai ma ceinture noire », indique-t-elle. Vincent de Paul Landoucélo, a quant à lui, souligné l’importance de cette étape. « La ceinture noire est incontournable. Elle ouvre la porte aux compétitions internationales et consacre un long parcours d’apprentissage», va-t-il préciser. Pour Abraham Sagbohan, directeur technique national (Dtn), cette évaluation témoigne d’un travail sérieux. « A mi-parcours, nous pouvons dire que nous sommes satisfaits de la performance de nos athlètes, qui ont su assimiler les enseignements reçus », fait-il savoir. Pour sa part, Patrick Fagla, président de la Commission de passage de grades, a rappelé le processus progressif de formation. « Le judoka débute par la ceinture blanche. Avec le temps, il apprend et progresse à travers les différentes ceintures jusqu’à la ceinture marron. C’est à ce stade que les évaluations deviennent rigoureuses, intégrant des techniques complexes et parfois exigeantes», précise-t-il. Par ailleurs, quatre judokas ayant satisfait aux exigences de la formation Nage Waza et Katame Waza, animée par des experts internationaux, ont été félicités. Il s’agit de Faïssou Amoussa, Jérôme Bonou, Prudence Djotchou et Trésor Zounon. Il faut souligner que ce passage de grades marque une étape importante pour les pratiquants et témoigne de l’évolution du judo béninois.