La Nation Bénin...
Le stade omnisports de Kétou a accueilli, du 26 au 28 novembre, la phase nationale des loisirs traditionnels et endogènes. Un rendez-vous qui ambitionne de préserver un patrimoine immatériel multiséculaire tout en consolidant la cohésion sociale et le dialogue intergénérationnel.
Pendant trois jours, la ville de Kétou est devenue le cœur battant de la mémoire ludique nationale à travers la phase nationale des loisirs traditionnels et endogènes. Un rendez-vous qui a permis au pays de réaffirmer son attachement aux loisirs traditionnels.
En ouvrant la cérémonie, la maire de la commune, Lucie Ablawa Sessinou, a exprimé sa fierté d’accueillir les délégations venues des douze départements. Elle a rappelé la vocation culturelle de Kétou, terre de traditions et d’hospitalité, dont l’histoire s’accorde naturellement avec cet événement dédié aux jeux qui ont façonné l’imaginaire collectif béninois.
A sa suite, le directeur de la Jeunesse, des Loisirs et de la Vie associative, Judicaël Biaou, a mis en exergue l’importance de cette initiative. Selon lui, les loisirs endogènes constituent bien plus qu’une simple pratique récréative. Ils sont un creuset d’apprentissage, d’intelligence collective, d’éthique et d’ouverture à l’autre. Il a salué l’engagement constant du ministre des Sports, Benoît Dato, ainsi que l’étroite synergie entre services déconcentrés, communes et communautés locales. Judicaël Biaou a insisté sur l’urgence de consolider cet héritage par la création de clubs, la formation d’animateurs spécialisés, l’organisation régulière de compétitions et surtout la codification des jeux en vue d’assurer leur transmission durable.
Représentant le préfet du Plateau, le chef de la délégation départementale a souligné la dimension symbolique de ce rassemblement national. Il a remercié les acteurs mobilisés pour cette célébration qui, selon lui, contribue pleinement à l’éducation citoyenne et au développement local.
Pour clore les allocutions, le secrétaire général adjoint du ministère des Sports, Nestor Mignanwandé, représentant le ministre Benoît Dato, a rappelé la portée sociale de ces pratiques traditionnelles. Porteuses de respect, de créativité et de paix, elles nourrissent, a-t-il insisté, l’équilibre et l’épanouissement des populations. Dans cette atmosphère de fraternité et de partage, la phase nationale des loisirs traditionnels et endogènes, confirme une fois encore son rôle essentiel dans la préservation de l’identité culturelle béninoise.
Kétou célèbre l’héritage ludique et les valeurs de cohésion nationale