La Nation Bénin...
La Fédération béninoise de lutte mise sur un programme
ambitieux de pépinière olympique. Avec l’appui du projet ‘’Vivre ensemble par
le sport’’, soutenu par l’ambassade de France, l’objectif est clair : détecter,
former et accompagner les meilleurs jeunes lutteurs vers les Jeux olympiques de
la Jeunesse Dakar 2026.
A Parakou, une vingtaine de jeunes garçons âgés de 14 à
16 ans découvrent, avec passion, la lutte olympique. Encadrés par des
entraîneurs locaux formés une semaine plus tôt, ils alternent entre
l’apprentissage technique sur tapis le matin et la pratique de la lutte de
plage dans le sable le soir. Cette méthodologie leur permet de s’adapter aux
deux formes de lutte et de renforcer leurs aptitudes physiques et tactiques.
Engagée dans un vaste chantier de préparation pour l’avenir, la Fédération béninoise de lutte mise sur le projet ‘’Vivre ensemble par le sport’’ lancé avec le soutien de l’ambassade de France. Selon, Nicolas Cakpo Amoussou, directeur technique national, cette initiative s’inscrit dans la dynamique du programme fédéral « La pépinière olympique », qui court jusqu’en 2032 et ambitionne de détecter, former et promouvoir les meilleurs jeunes talents du pays. Après une première phase consacrée aux filles de Boukoumbé et de Kandi, cette deuxième étape (2024-2025) concerne exclusivement les garçons du Borgou, avec une orientation particulière vers les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Jusqu’en 2032, un programme de pépinière olympique permettra de suivre de près les jeunes talents issus des communes du Nord. Dans le Borgou, ce sont 75 garçons de moins de 17 ans à N’dali, Nikki et Parakou qui bénéficient de l’encadrement d’entraîneurs spécialement formés pour l’occasion. « Au Nord, les enfants ont la lutte dans leur Adn », confie Nicolas Cakpo Amoussou .
Chaque jour, les jeunes athlètes découvrent les bases de
la lutte olympique le matin sur tapis, avant de s’exercer le soir à la lutte de
plage dans le sable. Cette méthodologie vise à affiner leur technique et à les
préparer à la compétition internationale.
Le dispositif est sélectif. À l’issue du processus, seuls
les cinq meilleurs garçons seront retenus pour rejoindre la sélection féminine
déjà formée lors de la première phase du projet. « Nous voulons constituer la
crème de la crème avant Dakar 2026 », souligne le directeur technique national,
qui supervise personnellement le suivi des encadrants et des jeunes athlètes.
Au-delà de Dakar, ce programme illustre la vision à long
terme de la Fédération béninoise de lutte: bâtir une génération solide de
lutteurs capables de hisser haut les couleurs nationales sur la scène
internationale, jusqu’aux Jeux olympiques de 2032.
Les jeunes lutteurs s’entrainent en présence du directeur technique national