Vainqueurs du mondial U20: Les Lionceaux de l’Atlas illuminent le Maroc avant la CAN 2025

Le Maroc n’en finit plus de briller sur la scène du football international. Après les Lions de l’Atlas à la Coupe du monde 2022 et aux Jeux olympiques de Paris 2024, c’est désormais la jeune garde, les Lionceaux de l’Atlas, qui fait rugir la fierté nationale. Leur récent sacre, couronné par une victoire éclatante en finale, résonne comme un symbole fort de la vitalité du football marocain.

Le ton a été donné dès les premières minutes du match avec une ouverture du score signée Yassir Zabiri à la 12e minute, sur un coup franc magistral. À la 29e, le même Zabiri doublait la mise, parfaitement servi par Othmane Maamma sur une action limpide. Le trophée s’envole ainsi vers Rabat, accompagné de la reconnaissance d’un peuple tout entier et du salut appuyé du roi Mohammed VI, qui a salué un parcours « héroïque ».

Ce triomphe n’est pas le fruit du hasard. En phase de poules, les Marocains ont dominé l’Espagne (2-0) et le Brésil (2-1), avant d’écarter successivement la Corée du Sud, les États-Unis et la France. Une campagne impeccable qui illustre la maîtrise collective et la maturité tactique des jeunes Lions. Le sélectionneur Mohamed Ouahbi, en misant sur une génération mixte composée de talents locaux et de binationaux, a trouvé la formule gagnante.

Des joueurs comme Othmane Maamma et Gessime Yassine, issus de la diaspora franco-marocaine, ont apporté une touche de créativité et d’intelligence de jeu. Zabiri, meilleur buteur avec cinq réalisations, a quant à lui incarné la détermination offensive de cette équipe. Derrière, la solidité de Fouad Zahouani et Ismaël Baouf a permis de limiter les dégâts : seulement cinq buts encaissés sur tout le tournoi. Demi-finaliste du Mondial 2022 et médaillé de bronze aux Jeux de Paris 2024, le royaume poursuit son ascension avec une politique sportive cohérente et une vision à long terme. Les investissements massifs dans les infrastructures, la formation et la détection des talents portent leurs fruits.

À l’aube de la CAN 2025, que le Maroc accueillera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, cette victoire des Lionceaux sonne comme une préface éclatante. Elle témoigne de la profondeur du vivier marocain et de la solidité d’un modèle sportif tourné vers la performance et l’excellence. Sur le toit du monde dans cette catégorie, ces Lionceaux de l’Atlas ont rappelé au continent et au monde que le Maroc n’est plus seulement un pays de football, mais bien une terre du sport-roi, où chaque génération semble prête à écrire une nouvelle page d’or.