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17e circonscription électorale : La Jif 2022 sonne la remobilisation des militantes du Br

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Par   Benaja Henoc Schallum GBEDJISSI, le 01 avr. 2022 à 10h49
La Journée internationale des droits de la femme a été célébrée en différé, mercredi 30 mars, à Comé, par les militantes du Bloc républicain venues des trois communes de la 17e circonscription électorale. Au-delà d’une simple rencontre festive, la célébration a été l’occasion pour le député Joseph Anani et la coordinatrice nationale de l’Organisation des femmes républicaines (Ofr), Alimatou Badarou, de passer des consignes pour la bataille des prochaines législatives. C’est par une caravane qui a traversé le marché de Comé que les militants du Bloc républicain de la 17e circonscription électorale ont signalé qu'ils sont en fête, mercredi dernier. Ils ont célébré en différé la Journée internationale des droits de la femme en organisant une marche pacifique rythmée de chants et slogans à la gloire de leur formation politique. Partie du Ceg Comé, avec à sa tête les responsables des regroupements féminins du parti, les maires de Comé, d’Athiémé et de nombreux autres membres des coordinations Br de la 17e circonscription électorale, la caravane a sillonné la ville jusqu’à une place publique située en face du commissariat de l’arrondissement de Comé-centre. Ici, les caravaniers ont été accueillis par le député Joseph Anani et la coordinatrice nationale de l’Organisation des femmes républicaines, Alimatou Badarou. Exprimant sa gratitude pour le choix porté sur Comé pour abriter cette manifestation, le maire de la commune, Bernard Adanhokpe, estime qu’à l’instar de la communauté internationale, la célébration doit être l’occasion de réfléchir sur la condition de la femme en général et au sein du parti Br en particulier. Relativement à cette préoccupation, le député retient que le sort fait aux militantes du Br n’est pas différent de ce qui s’observe au plan national. La femme qui donne la vie, règne sur le secteur économique, est sous représentée en milieu politique, résume le parlementaire. Spécifiquement au niveau du Bloc républicain, admet-il, la contribution des femmes compte pour beaucoup dans les résultats obtenus. «L’on ne saurait être indifférent à l’amour des femmes pour le parti », insiste-t-il. Et le député Joseph Anani de rassurer que nombre d’initiatives prises par le gouvernement et l’Assemblée nationale visent à changer la donne. Entre autres, il évoque la révision de la Constitution et la discrimination positive consacrée au profit des femmes dans le code électoral. De ce que prévoit le nouveau code, par exemple, à l’échelle de la 17e circonscription électorale où trois sièges de députés sont à enlever, le parlementaire retient qu’un siège est d'office réservé aux femmes. De façon générale, au terme des législatives au Bénin, à en croire le député, il n’est plus possible d’avoir une Assemblée nationale sans la présence de femmes alors que l’absence des hommes est possible. Mais pour y arriver, prévient l’honorable, les femmes doivent quitter leur zone de confort en s’engageant un peu plus dans l’action politique. Ce que confirme la coordinatrice nationale de l’Organisation des femmes républicaines, Alimatou Badarou : « Après ce qui a été fait, ce qui s’annonce est encore plus dur ». Allusion faite aux prochaines législatives où l’Ofr pense rafler le plus grand nombre de sièges au profit du Br si le travail de mobilisation est bien conduit sur le terrain.