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1res Journées biomédicales du Réshaoc: Pour un meilleur repositionnement des soins biomédicaux

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Les officiels à l'ouverture des journées biomédicales Les officiels à l'ouverture des journées biomédicales

Les premières Journées biomédicales du Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes (Réshaoc) se sont ouvertes ce mardi 24 octobre à Cotonou. Au cœur des travaux, la problématique de la gestion des équipements biomédicaux et les défis qu’elle implique. 

Par   Maryse ASSOGBADJO, le 25 oct. 2023 à 02h26 Durée 6 min.
#1res Journées biomédicales du Réshaoc #un meilleur repositionnement des soins biomédicaux

Quels sont les enjeux liés à la gestion des équipements biomédicaux ? Quels sont les défis auxquels sont confrontés les gestionnaires pour la maintenance de ces équipements ? Comment les ingénieurs biomédicaux doivent-ils s’y prendre pour éviter la survenue de pannes qui bloquent le fonctionnement optimal des équipements biomédicaux ? Les préoccupations liées à la gestion des équipements biomédicaux ne sont pas moindres.

En plantant le décor des premières Journées biomédicales du Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes (Réshaoc), Dieudonné Gnonlonfoun, directeur général du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu), convie les participants à apporter des réponses claires à ces différents points.

C’est la raison d’être du Réshaoc, organisateur desdites journées qui se tiennent du 24 au 26 octobre à Cotonou. Au regard de la diversité « de nos partenaires, nous sommes confiants que Cotonou marquera d’une encre indélébile un tournant décisif dans la mobilisation, la motivation du monde médical, voire le repositionnement du système hospitalier face aux enjeux en termes d’accessibilité, de sécurité et de qualité pour nos populations. Les défis sont énormes, mais l’espoir nous galvanise et repositionne le Réshaoc dans son rôle avant-gardiste de porteur de solutions innovantes et solidaires », assure Khadidiatou Sarr Kébé, présidente du Réshaoc.

Les Journées biomédicales du Réshaoc (Jbr 2023), c’est plus de trois cents  participants venus de plus de vingt-deux pays d’Afrique, de la France et de la Belgique. Un évènement grandeur nature qui définit de belles perspectives pour les soins biomédicaux. « Cet évènement nous encourage à développer davantage l’esprit de coopération et traduit un bel exemple de réseautage des hôpitaux d’Afrique et du monde afin d’offrir les conditions d’un mieux-être à nos populations. C’est une illustration tangible de ce que nous ne pouvons accomplir de grandes œuvres que si nous nous mettons ensemble », soutient Dieudonné Gnonlonfoun.

Intitulé ‘’Gestion des équipements biomédicaux dans les établissements hospitaliers : enjeux et défis’’, le thème des présentes journées vise à soigner des maux. « La thématique retenue pour ces premières journées me paraît un peu plus évocatrice en ce sens qu’elle révèle les difficultés rencontrées par la plupart des managers d’établissements hospitaliers dans les pays d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes, notamment la gestion des équipements médicaux techniques. Lesdits équipements représentent ce qu’est le sang pour l’organisme », relève-t-il.

Le Réshaoc et la France, même combat

Le défi de la gestion des équipements médicaux reste donc majeur. C’est un combat commun de la France et du Réshaoc. « Ce colloque s’inscrit dans la volonté de la France de répondre aux grands défis de la santé mondiale, d’accès équitable aux services de santé et la prévention. Il vise à améliorer la qualité des soins offerts à la population en optimisant la disponibilité et la fonctionnalité des équipements biomédicaux. Ces assises permettront de reconnaître l’importance de la compétence biomédicale et du développement de la profession médicale dans le secteur hospitalier et de promouvoir l’expertise existante au sein des pays », soutient Marc Vizy, ambassadeur de la France près le Bénin. 

Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, énumère en dix points les grandes attentes placées en cette rencontre de haut niveau sur la problématique des équipements biomédicaux. Il s’agit, entre autres, de la place à accorder à l’importance d’une politique nationale de maintenance, à l’impact de la bonne gouvernance sur la qualité des équipements et la qualité des soins, à la formation et à la spécialisation des techniciens de maintenance biomédicale ; à l’élaboration de guides de bonnes pratiques de gestion de la maintenance.

Le Réshaoc a pour ambition de contribuer à la production de soins de qualité accessibles aux populations en fédérant les synergies sur des thèmes centraux et fondamentaux comme celui posé aux Jbr à Cotonou.