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2e session extraordinaire du Ces: La révision des règlements intérieur et financier au menu

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Cette session sera principalement consacrée à la révision de deux textes essentiels pour le fonctionnement de l’institution Cette session sera principalement consacrée à la révision de deux textes essentiels pour le fonctionnement de l’institution

Le Conseil économique et social (Ces) se penche sur la révision de ses règlements intérieur et financier lors de la deuxième session extraordinaire de l’institution pour l’année 2025. Les travaux ont démarré ce mardi 25 mars.

Par   Isidore GOZO, le 26 mars 2025 à 06h53 Durée 1 min.
#Conseil économique et social (Ces)

Le Conseil économique et social a lancé ce mardi les travaux de sa deuxième session extraordinaire pour l’année 2025. Prévue pour durer 15 jours, cette session sera principalement consacrée à la révision de deux textes essentiels pour le fonctionnement de l’institution à savoir : le règlement intérieur et le règlement financier.

Lors de son discours, Conrad Gbaguidi, président de l’institution, a souligné que cette session se tient dans un contexte marqué par l’adoption et la promulgation, en juillet 2024, d’une nouvelle loi organique régissant le Conseil économique et social. Selon lui, cette réforme reflète la volonté du président Patrice Talon de renforcer le rôle du Ces dans le soutien aux initiatives de développement en faveur des Béninois. « Cette nouvelle loi, qui renforce la mission du Ces et lui ouvre de nouvelles perspectives, exige une réorganisation du cadre institutionnel, tout en imposant une nouvelle approche pour relever les défis actuels », a-t-il affirmé.

Les membres du Ces sont invités à formuler des observations et faire des commentaires afin d’adapter ces textes aux nouvelles orientations de l’institution. Un autre point majeur de cette session sera un débat général sur la loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale, concernant le cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin. Cette initiative gouvernementale a été saluée par Conrad Gbaguidi, qui y voit une opportunité de valoriser les chefferies traditionnelles et de les impliquer davantage dans la préservation du vivre-ensemble dans le pays.