La Nation Bénin...
Mise en place pour intensifier les actions de promotion de
la consommation des produits locaux, l’initiative régionale « Mois d’octobre,
mois du consommer local » réunit les États membres de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine au palais des Congrès de Cotonou. Cette année, le
Bénin est à l’honneur pour le compte de la quatrième édition. Un choix justifié
au regard de la dynamique impulsée au Bénin depuis 2016 dans la production, la
transformation et la consommation locales.
Cotonou abrite, depuis mercredi 4 octobre, la quatrième édition du mois du consommer local sur le thème « Quelles stratégies pour stimuler la consommation des biens et services locaux dans l'espace Uemoa ? ». Le choix du Bénin ne relève pas du hasard, souligne au nom du comité d’organisation, Éric Kader Tabe Gbian, puisqu’il permet de « faire changer les habitudes de consommation et de promouvoir les initiatives locales » en s’inspirant d’un modèle. L’autre raison qui fonde la pertinence de ce choix, c’est que le Bénin, depuis 2016, à travers le président Patrice Talon, a eu la clairvoyance de mettre un point d’honneur à la consommation locale et à la densification de la transformation locale. «Les bonnes performances enregistrées, ces dernières années, dans les différentes spéculations ne sont pas étrangères à la forte résilience de notre économie. C’est fort de ces résultats que la Commission de l’Uemoa a porté son choix sur notre pays pour abriter la première édition de la phase tournante », apprécie-t-il. « Nous devons aimer ce que nous produisons et nous devons produire ce que nous aimons consommer », dira à son tour Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce. Aussi, apprécie-t-elle cette initiative régionale qui, selon elle, met en lumière les effets des mesures et initiatives communautaires et nationales existantes et propose de nouvelles idées visant à stimuler la production et la consommation des produits originaires de l’Uemoa. En initiant le mois du Consommer local, rappelle-t-elle, les Etats membres espèrent, entre autres résultats, la promotion du commerce intracommunautaire et le renforcement de l’intégration régionale, l’amélioration de la libre circulation des produits au sein de l’Union, la promotion de la production, de la consommation et la commercialisation des produits locaux, l’amélioration de la compétitivité des entreprises de l’Union afin de se faire des parts de marché à l’international, la promotion de la démarche qualité dans la production, la transformation et la commercialisation des produits locaux.
Une place de choix aux produits locaux
Consacrer une place de choix aux produits locaux dans nos
habitudes de consommation, ainsi se résume la philosophie du mois du consommer
local, indique Daouda Coulibaly, président de la Chambre consulaire régionale
de l’Uemoa. Pour lui, la promotion des produits locaux doit constituer pour
l’Union un moyen de lutte contre la pauvreté et facilite aussi une meilleure
insertion dans le système commercial mondial. Cette quatrième édition, même si
elle se tient dans un contexte post-Covid-19 marqué par les effets de la guerre
russo-ukrainienne et des conditions peu favorables à l’activité économique,
montre la « résilience remarquable » des économies de l’espace communautaire,
apprécie-t-il. Même appréciation de la part de Michel Sawadogo, représentant de
la commission de l’Uemoa, pour qui, cette initiative vise à relever le niveau
des échanges intercommunautaires en encourageant la consommation des
productions agricoles, artisanales et industrielles ainsi que des services
offerts par les personnes physiques et morales qui travaillent dans l’espace
Uemoa. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cette édition. Il
s’agit, entre autres, d’une session de formation à l’endroit des promoteurs
d’entreprises participant aux activités régionales, de visites d’entreprises,
d’une conférence publique sur le thème de l’édition, de panels de discussion,
d’une exposition-vente de produits transformés et commercialisés et des
services innovants émanant des petites et moyennes entreprises.
L'initiative régionale « Mois d'octobre, mois du consommer
local» vise à promouvoir les produits locaux et stimuler l'émergence des
secteurs primaire, secondaire et tertiaire par la création des revenus pour les
populations de l’Uemoa, attirer plus d'investissements productifs, accroître la
demande de main-d’œuvre et réduire le taux de pauvreté.
Consacrer une place de choix aux produits locaux dans nos
habitudes de consommation, ainsi se résume la philosophie du mois du consommer
local, indique Daouda Coulibaly, président de la Chambre consulaire régionale
de l’Uemoa. Pour lui, la promotion des produits locaux doit constituer pour
l’Union un moyen de lutte contre la pauvreté et facilite aussi une meilleure
insertion dans le système commercial mondial. Cette quatrième édition, même si
elle se tient dans un contexte post-Covid-19 marqué par les effets de la guerre
russo-ukrainienne et des conditions peu favorables à l’activité économique,
montre la « résilience remarquable » des économies de l’espace communautaire,
apprécie-t-il. Même appréciation de la part de Michel Sawadogo, représentant de
la commission de l’Uemoa, pour qui, cette initiative vise à relever le niveau
des échanges intercommunautaires en encourageant la consommation des
productions agricoles, artisanales et industrielles ainsi que des services
offerts par les personnes physiques et morales qui travaillent dans l’espace
Uemoa. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cette édition. Il
s’agit, entre autres, d’une session de formation à l’endroit des promoteurs
d’entreprises participant aux activités régionales, de visites d’entreprises,
d’une conférence publique sur le thème de l’édition, de panels de discussion,
d’une exposition-vente de produits transformés et commercialisés et des
services innovants émanant des petites et moyennes entreprises.
L'initiative régionale « Mois d'octobre, mois du consommer
local» vise à promouvoir les produits locaux et stimuler l'émergence des
secteurs primaire, secondaire et tertiaire par la création des revenus pour les
populations de l’Uemoa, attirer plus d'investissements productifs, accroître la
demande de main-d’œuvre et réduire le taux de pauvreté.