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Accompagnement pour une inclusion des jeunes: 600 filles tirées au sort pour une entrée en apprentissage

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Jeunes filles en apprentissage Jeunes filles en apprentissage

600 jeunes filles ont été tirées au sort pour leur entrée en apprentissage dans le cadre du Projet d’inclusion des jeunes. C’est sous l’expertise du cabinet de l’huissier de justice Me Cécile Flora, ce mardi 10 octobre à Cotonou, au ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle.

 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 11 oct. 2023 à 06h50 Durée 3 min.
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600 jeunes filles sont tirées au sort sur 2628 filles éligibles et réparties dans 48 communes vulnérables dont les communes de Bassila, Bantè, Adja-Ouere, Bopa, Cotonou, Covè, Glazoué, Kouandé, Lokossa, Ouèssè, Kérou, Kétou, Saketé, Zogbodomey, Pobè, Porto-Novo, Savalou, Savè, Tanguiéta, Malanville, Zakpota et Zè. Elles seront accompagnées pour leur entrée en apprentissage dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’inclusion des jeunes (Prodij). « Cette opération témoigne de la ferme volonté du chef de l’Etat de donner à chaque citoyen, notamment les plus faibles d’entre nous, la chance et l’opportunité de prendre part à cette prospérité qu’il ne cesse de bâtir », a déclaré Mathias Affomaï, conseiller technique chargé du suivi des réformes et projets, au ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Durant trois ans, les jeunes bénéficiaires seront accompagnées dans leur processus d’apprentissage à travers la composante 2 du projet, dans une quinzaine de métiers d’avenir au choix dont la menuiserie bois, la cuisine, le maraîchage, la menuiserie aluminium, la soudure, la maintenance automobile, la plomberie, l’électricité-bâtiment, la pâtisserie/boulangerie.
Elles seront suivies par des Ong d’intermédiation sociale recrutées à cet effet. Elles bénéficieront également de séances de sensibilisation sur les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel. Au titre des critères qui ont permis une présélection des jeunes, figurent la tranche d’âge comprise entre 15 et 20 ans, le consentement de la candidate, et le fait de ne pas être déjà inscrite dans l’apprentissage d’un métier. Ce premier filtre a permis de purger la liste des 6968 jeunes filles enregistrées sur la plateforme. Les 2628 éligibles ont été ensuite réparties dans quatre groupes de 600 personnes où sont représentées toutes les bénéficiaires, et à l’issue du tirage au sort, un groupe bénéficiera à la fois de l’accompagnement des Ong et de l’appui (une subvention mensuelle), un second recevra uniquement l’accompagnement des Ong, et les deux derniers ne sont bénéficiaires d’aucun appui, ni de l’accompagnement des Ong ni de la subvention mensuelle. Il faut noter que cette nouvelle intervention du gouvernement en matière d’inclusion sociale, appuyée par la Banque mondiale, pour la mise en formation des jeunes filles vulnérables, permet de réduire les écarts entre hommes et femmes dans l’accès à la formation professionnelle, par des mesures Genre sensibles. Afin de garantir l’impartialité du tirage, un huissier a été commis pour entériner la validité de l’opération et certifier son caractère aléatoire. C’est le logiciel Stata qui a servi au tirage, renseigne Eric Dagbénonbakin Damase, spécialiste suivi-évaluation du Projet d’inclusion des jeunes (Prodij). Vincent Kponou, clerc assermenté du cabinet de Me Cécile Flora, a validé le déroulé du tirage ■