La Nation Bénin...
La présidente de la Haute cour de justice, Marcelline Gbèha Afouda s’est entretenue, ce mercredi 14 février, avec une délégation du parti Congrès du peuple pour le progrès (Cpp) conduite par sa présidente, Christhelle Houndonougbo. Les échanges ont tourné essentiellement autour de la question de l’amélioration de la représentation des femmes au Parlement.
Le débat sur l’amélioration de la représentation des femmes au Parlement a refait surface depuis le séminaire de Grand-Popo organisé en 2017 par l’Assemblée nationale sur le sujet. Ce séminaire est assorti de nombreuses recommandations pour un heureux aboutissement du projet. Le sujet préoccupe la présidente du parti Congrès du peuple pour le progrès (Cpp), Christhelle Houndonougbo qui, à la tête d’une forte délégation, est allée prendre conseil, ce mercredi 14 février, auprès de la présidente de la Haute cour de justice, Marcelline Gbèha Afouda. Il s’agit pour elle, de mobiliser toutes les énergies nécessaires pour la concrétisation de cette initiative parlementaire visant à améliorer dès la prochaine législature, le ratio femmes/députés. Christhelle Houndonougbo estime que les femmes engagées en politique et dans les mouvements de promotion de la gent féminine et les femmes personnalités se doivent de saisir cette perche tendue par le Parlement, à travers l’initiative de ce séminaire auquel elle a pris part en tant que présidente de parti politique.
L’audience d’hier s’insère dans ce cadre et marque le début d’un périple de son parti auprès de certaines femmes personnalités dont les conseils et les avis peuvent permettre de faire aboutir le processus. Lequel processus passe par la révision du code électoral, l’amendement de l’article 26 de la Constitution du 11 décembre 1990 relative à la parité homme/femme en droit et la mise en place d’un creuset de suivi de l’initiative, souligne la présidente du Cpp. Christhelle Houndonougbo compte faire de son mieux pour la concrétisation de ce vœu très attendu par les femmes. Elle estime que le Parlement a déjà joué sa partition en réunissant tous les acteurs nécessaires pour réfléchir sur la question. Il revient vraiment aux femmes bénéficiaires in fine de l’initiative de se tenir par la main pour mûrir les idées afin d’enrichir concrètement la proposition de loi en cours d’élaboration.
La présidente du Cpp se dit très satisfaite de l’audience avec la présidente de la Haute cour de justice qui a prodigué à sa délégation des conseils et fait des suggestions visant à faire bouger les lignes.
La sœur Catherine Koudjalé reçue
Avant la délégation du parti Cpp, la présidente de la Haute cour de justice a reçu en audience la sœur Catherine Koudjalé, religieuse de l’Institut des sœurs oblates catéchistes petites servantes des pauvres. Celle-ci est allée solliciter l’accompagnement de Marcelline Gbèha Afouda dans le cadre du lancement prochain de son ouvrage intitulé L’amitié fleur ou fruit de l’amour. Elle vient d’achever le livre sur lequel elle travaillait depuis 2007. Catherine Koudjalé souhaite avoir la présidente de la Haute cour de justice comme marraine du lancement du livre, parce qu’elle est d’abord une mère chrétienne et pratiquante mais ensuite elle fait partie des sages du Bénin.
Expliquant le titre de l’ouvrage, Catherine Koudjalé renseigne que ce dernier a été retenu suite à son constat, après une longue réflexion, que l’amour et l’amitié sont les deux réalités qui concernent le plus spécifiquement l’être humain après la vie et la mort. Puisque, poursuit la professeure certifiée de philosophie, de façon très naturelle, l’homme aspire à aimer et il souhaite être aimé en retour. Elle dit avoir longuement cogité sur la question. Ce sont donc les fruits de ses réflexions qui sont retracées dans le livre dans lequel elle démontre que l’amour et l’amitié sont deux réalités qui ne peuvent pas être superposées l’une à l’autre,mais elles sont vécues par le même cœur de l’être humain. Ce qui montre une certaine relation de complémentarité entre les deux réalités, conclut la sœur Catherine Koudjalé.
Th. C.N.