Les poses d'affiches publicitaires sont interdites sur les monuments, les mâts de lampadaires servant à l’éclairage public, les poteaux électriques et de télécommunication, les équipements publics concernant la circulation routière, maritime, fluviale ou aérienne et tous autres supports non agréés. Telle est la substance du décret portant règlementation de l’affichage publicitaire dans les communes du Grand Nokoué. Le Conseil des ministres de ce mercredi 13 septembre précise que tout auteur de pollution visuelle avant l’entrée en vigueur dudit décret, dispose d’un délai de trois mois pour se conformer aux dispositions nouvelles.
En effet, les affiches publicitaires, omniprésentes dans les communes, sont apposées de manière anarchique et illégale dans les rues, de sorte qu’elles envahissent toutes les grandes artères des villes, en particulier, celles du Grand Nokoué, relève le gouvernement, occasionnant ainsi des nuisances qui affectent l’environnement. Pendant que de nombreuses initiatives sont déployées pour l’assainissement des villes notamment grâce aux actions de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué (Sgds-Gn), ces affiches en papier ou en matière plastique, dégradent l’espace public et privé des villes, qui ont pour vocation, entre autres, d’offrir aux populations un cadre de vie sain et agréable, souligne le Conseil des ministres. « Par ailleurs, les nuisances visuelles constituent au Bénin, un problème de santé publique d’autant que leurs auteurs, qui les déploient parfois même sans aucune autorisation, ne prennent généralement aucune disposition après les évènements pour assainir l’environnement pollué de leur fait », a insisté Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, dans son compte rendu du relevé du Conseil des ministres.
Ainsi, le décret vise à prévenir la dégradation de la qualité paysagère et environnementale des axes urbains des villes du Grand Nokoué, et sa mise en œuvre contribuera à la protection de l’environnement et de la santé des populations. Les ministres concernés par cette décision gouvernementale ont été instruits aux fins de prendre les dispositions nécessaires en vue de sa stricte application.
------------------ La dynamique continue ! --------------------------
Il est un secret de Polichinelle que les villes du Grand Nokoué changent d’aspect et présentent une meilleure image grâce à certaines initiatives fortes comme l’asphaltage, le programme d’assainissement pluvial, les monuments et bien d’autres. Sans oublier le déploiement des équipes de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué (Sgds-Gn), qui assurent la salubrité et l’hygiène dans ces villes.
En s’attaquant donc à l’affichage publicitaire sauvage dans nos grandes villes, le gouvernement poursuit sa dynamique d’embellissement de ces villes. La prise de ce décret vient donc siffler la fin de la pagaille et poser les balises. L’observance des prescriptions de ce décret, permettra de maintenir cette image nouvelle que le gouvernement s’emploie à donner aux villes depuis quelques années. L’affichage publicitaire sauvage a des répercussions en matière de santé et dégrade l’environnement du fait de l’utilisation massive de papiers et de plastiques, salissant du coup le paysage à la fois public et privé. Nul ne saurait se plaindre du décret pris hier en Conseil des ministres, quand on sait que les points de prédilection des auteurs de ces affichages sauvages sont les mâts de lampadaires, les poteaux électriques, les monuments, les panneaux de signalisation routière… En outre, ils ne prennent généralement aucune disposition après leurs évènements pour retirer les affiches et nettoyer l’environnement pollué de leur fait.