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Assemblée Nationale: Trois nouveaux groupes parlementaires formés

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Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 24 juil. 2015 à 00h58

Mathurin Nago, Antoine Kolawolé Idji et Octove Houdégbé sont depuis hier chacun président de groupe parlementaire. Ils ont rendu public leur projet à la faveur de la séance plénière d’hier à l’Assemblée nationale. Le nombre de groupes parlementaires passe désormais à huit sous la septième législature.

La séance plénière d’hier à l’Assemblée nationale a connu la naissance de trois nouveaux groupes parlementaires. L’Opposition en a créé deux et la Mouvance présidentielle un. Le premier groupe parlementaire de l’Opposition est dénommé Union-Paix-Démocratie (Groupe UNIPAID). Il est présidé par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago. Les autres membres sont les députés Sacca Lafia, Robert Gbian, Salifou Issa, René I.O. Bagoudou, Alexis Agbélessessi, Dakpè Sossou, Jérémie Adomahou, Valentin Aditi Houdé et Justin Agbodjété. Ce groupe parlementaire est donc une fusion des alliances FDU, AND et l'Alliance Soleil. Il s’engage à promouvoir un dialogue fécond avec tous les autres députés, particulièrement ceux ayant les mêmes orientations et les mêmes objectifs, afin d’opérer des réformes consensuelles dans les domaines politique, institutionnel, économique et social qui soient effectivement favorables à l’Unité nationale, à la Paix, à la Démocratie, à la Bonne gouvernance et au Développement durable et équilibré au Bénin. La déclaration politique de constitution a été lue à la tribune de l’hémicycle par Mathurin Nago.

Le deuxième groupe parlementaire de l’Opposition est baptisé «L’Union fait la Nation» et présidé par l’honorable Antoine Kolawolé Idji. Il s’inscrit résolument dans l’Opposition au régime Boni Yayi, et luttera contre toutes les formes de mauvaise gestion, la corruption, le tribalisme, les improvisations, l’autocratie et le régionalisme, a précisé Patrice Nobimè qui a lu la déclaration politique. Le groupe parlementaire «L’Union fait la Nation» est composé d’outre Antoine Kolawolé Idji et Patrice Nobimè, des députés Basile Léon Ahossi, Bruno Amoussou, Candide Armand Azannaï, Joslyn Dégbé, Joseph Djogbénou, Gérard Gbénonchi, Parfait Houangni, Eric Houndété, Moukaram Koussonda, Claudine Prudencio et Louis Vlavonou.
Quant au troisième groupe parlementaire crée par la Mouvance, il est appelé «République, Paix, et Progrès». Il est composé de Adam Bagoudou, Yaya Garba, Abdoulaye Gounou, Edmond Agoua, Jacques Yembagou, Cyprien Togni, Marcel de Souza, Lucien Houngnibo, Marcellin Ahonoukoun et Octave Houdégbé. C’est ce dernier qui assure d’ailleurs la présidence.
Depuis hier, la configuration politique de la septième législature a encore changé. Ce bouleversement observé s’inscrit dans le cadre de la désignation très prochaine des représentants de l’Assemblée nationale au sein de la Haute cour de Justice, dans les Parlements régionaux et au COS-LEPI. Puisqu’il faut appartenir à un groupe parlementaire pour espérer trouver quelque chose.
La création de ces trois nouveaux groupes parlementaires porte à huit le nombre de groupes parlementaires dont quatre du côté de la Mouvance et quatre aussi de l’Opposition. Le nombre plafond de groupes parlementaires prévu par la loi est atteint depuis hier avec les 82 députés qui ont réussi à se faire caser dans un groupe. Ainsi seul le député Mohamed Atao Hinnouho ne s’est pas inséré quelque part. Il sera considéré comme non inscrit.