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Au nom de la repentance, du pardon et de la réconciliation: Tous les Béninois invités à être des «Potiers de la République»

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Par   Josué F. MEHOUENOU, le 31 déc. 2015 à 06h38

Repentance, pardon, réconciliation. Trois mots forts, à même d’induire le patriotisme et donc le développement. C’est la vision de la Fondation citoyenne «Potier de la République». Laquelle s’emploie à fédérer toutes les énergies du pays autour de cette cause. Mercredi 30 décembre 2015, sur l’esplanade de la Place de la Réconciliation, elle a sonné une grande mobilisation visant à inviter le peuple béninois à adhérer à sa cause.

A l’endroit de ceux qui doutent encore, ou qui peinent à circonscrire le champ d’actions des potiers de la République, il n’y a plus de doute à se faire. La Fondation citoyenne «Potier de la République» dite PR «recherche partout la fraternité, la justice et le travail». Selon ses responsables, trois mots forts guident son action et ont noms : Repentance, pardon, réconciliation. Ces trois notions, de leur point de vue, suffisent pour induire le développement dont rêve le Bénin. Et c’est pour partager avec des couches sociales, les jeunes en majorité, ce message qu’une géante manifestation a été organisée mercredi 30 décembre sur la Place de la Réconciliation à Cotonou. On pourrait donc y voir un symbole. Et bien au-delà de ce symbole, reconnaître l’engagement citoyen de cette fondation qui s’emploie à réactiver la fibre patriotique en chaque Béninois.

« Dieu, moi, ma patrie». Tel est le credo de la Fondation PR composée, ont expliqué ses responsables, de gens qui ont décidé de voir autrement l’avenir. On comprend alors pourquoi, à l’entame de la manifestation c’est d’abord «le credo du patriote», suivi des trois couplets de l’hymne national exécutés par la chorale Sacerdoce royale. Le porte-parole de la Fondation PR, Céphise Béo Aguiar, dans son adresse, a mis l’accent sur le fait qu’en leur sein, il est uniquement question de développement. «Ce n’est ni un parti politique, ni un mouvement politicien. Nous voulons façonner un autre Bénin, tel que l’illustre notre logo, transformer le Béninois, bâtir l’avenir, nous réconcilier avec nous-mêmes… », explique-t-il. Puis, ensuite, il embraye que «chaque Béninois est un potentiel potier». Pour ainsi dire qu’en tant que fondation à vocation citoyenne, «Potier de la République» s’ouvre à tout venant, pour peu que son idéologie et sa philosophie soient partagées. Les artistes Ange Ahouangonou et Anna Téko, entièrement acquis à cette cause ont aussi effectué le déplacement pour prêter leurs voix à cette noble entreprise portée par de nombreux autres acteurs à divers niveaux de la société béninoise.
Parmi eux, Ralmeg Gandaho, président de l’ONG Changement social Bénin. Activiste des droits de l’Homme connu au-delà des frontières nationales pour son engagement, celui-ci dit être venu à l’invitation des responsables de la Fondation PR pour partager avec la jeunesse, son message. Une offre à laquelle il dit n’avoir pas pu dérober en raison de ce que les combats des deux organisations se rejoignent. Puis, il invite le peuple à voir autrement l’avenir de la nation, après «25 ans d’alternance sans alternative».
Dans la même veine, Gildas Agboton et surtout Horace Adjolohoun vont aussi s’entretenir avec le public de jeunes, d’hommes, de femmes, d’artisans, d’ouvriers, de conducteurs de taxis-motos… venus massivement écouter le message, et surtout sans espérer aucun gain ni contrepartie. A leur endroit, le dernier orateur va surtout délivrer un message d’espoir et leur expliquer le rôle important qui leur est dévolu pour parvenir à la repentance, au pardon et à la réconciliation prônés par la Fondation PR.