Audience à la Cour constitutionnelle : Claudine Prudencio prend conseil de Joseph Djogbénou
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La Redaction, le 28 avr. 2022
à
14h42
Claudine Afiavi Prudencio, présidente de l’Institut national de la femme, a été reçue en audience, lundi 25 avril dernier, par le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Joseph Djogbénou. Elle était venue recevoir de son hôte des conseils afin de mener à bien la mission à elle assignée.
Par Mathilde ASSOGBA (Stag.)
Lundi 25 avril dernier, Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle, a reçu en audience Claudine Afiavi Prudencio, présidente de l’Institut national de la femme (Inf). Nommée à la tête de l’institut, en septembre dernier, elle était venue recueillir auprès du président de la haute juridiction des conseils pour mieux accomplir la mission qui lui a été confiée.
« Le président de la Cour constitutionnelle étant un activiste des droits de la femme, on ne peut réussir notre mission sans le consulter. Il nous a prodigué énormément de conseils », a-t-elle déclaré à la presse au sortir de l’audience. A l’en croire, c’est une chance pour les femmes du Bénin d’avoir comme président de la Cour constitutionnelle un activiste inconditionnel de leurs droits. Elle a également fait savoir que le président Joseph Djogbénou et son institution sont deux partenaires très importants pour l’Institut national de la femme. « Nous ne pouvons pas réussir notre mission sans ce soutien », a-t-elle martelé.
Une mission de taille
Revenant sur la mission de son institut, Claudine Afiavi Prudencio a précisé qu’elle consiste à œuvrer pour la promotion de la femme aux plans économique, juridique, culturel et social. L’Inf lutte également contre toutes les formes de discriminations et de violences à l’égard de la femme aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. A l’en croire, l’Institut national de la femme est très rigoureux aujourd’hui sur la répression des cas de violence. Elle en a profité pour faire des mises en garde aux auteurs de violences basées sur le genre. « Je lance un appel à partir d’ici pour dire à ceux qui violentent les femmes et les filles en République du Bénin de faire attention, car l’Institut national de la femme sera plus que la Criet dans notre pays », a-t-elle averti.