La Nation Bénin...
L’ambassadeur
de la République populaire de Chine près le Bénin était, mardi 29 octobre, au
cabinet du président de la République au palais de la Marina. En fin de mission
après sept ans d’exercice, Peng Jingtao est allé dire ses adieux à Patrice
Talon.
C’est
avec de bons souvenirs que Peng Jingtao, ambassadeur de la Chine près le Bénin,
en fin de mission, quitte Cotonou. Reçu en audience, mardi 29 octobre, au
palais de la Marina par Patrice Talon, président de la République, le diplomate
chinois a exprimé sa totale satisfaction pour les sept années passées au Bénin.
«Pendant mon séjour de six ans et demi, j'ai eu la chance de voir de grands
changements au Bénin, le grand développement du Bénin, le Boulevard de la
Marina, l'état d'esprit. Il y a beaucoup d'activités et d'infrastructures et je
suis un témoin du développement, du changement du Bénin », a déclaré
l’ambassadeur en fin de mission. Témoin oculaire de la nouvelle dynamique dans
le pays, il ne pouvait qu’avoir de l’admiration pour les gouvernants actuels à
qui il décerne un satisfecit, surtout que son pays reste un partenaire dans
plusieurs domaines. « Je suis aussi fier d'être un participant à la
construction du Bénin. Comme un étranger, un partenaire, nous avons tout fait
pour consolider notre amitié, renforcer notre coopération », a indiqué Peng
Jingtao.
En réalité, le moins qu’on puisse dire est que les relations diplomatiques sino-béninoises sont excellentes et les perspectives ne sont pas moins bonnes. L’ambassadeur en fin de mission donne cette assurance. « Ici, j'ai appris une phrase. On ne change pas une équipe qui gagne. L'orientation de développement, de l'amitié et de la coopération avec la Chine est décidée par les deux présidents », a laissé entendre Peng Jingtao, avant de marteler que cette orientation ne peut pas changer car c'est une orientation bénéfique pour les peuples et qui a renforcé la coopération. « Ce que nous faisons, c'est de concrétiser les décisions prises par les présidents et de déployer plus d'efforts pour les réaliser », conclut-il■