Le gouvernement est déterminé à offrir de meilleures conditions aux travailleurs aussi bien du secteur privé que de l’administration publique. En tout cas, le président Patrice Talon l’a encore martelé dans la matinée de ce mardi où s’est tenue la session de la Commission permanente de concertation et de négociation, cette instance qui regroupe les employeurs, les syndicalistes et le gouvernement. En dehors du secteur privé où la hausse substantielle du Salaire minimum interprofessionnel garanti est envisagée, des débats ont été aussi menés au sujet de la rémunération des agents de l’administration publique. Ceci à bâtons rompus et sans langue de bois, sous la présidence du chef de l’Etat.
Au terme de longues discussions, il a été retenu qu’une cagnotte globale sera mise à disposition pour l’augmentation des salaires et pour la poursuite des recrutements dans l’administration.
Cette augmentation des salaires sera alors réalisée à deux niveaux. Dans un premier temps, ce sera au niveau du point indiciaire. Ensuite, les salaires seront catégorisés pour affecter de manière décroissante des pourcentages de revalorisation. Autrement dit, les salaires les plus petits connaîtront une hausse plus forte que celle des rémunérations salariales les plus élevées.
Ainsi, les agents ayant moins de 100 000 F comme salaires seront les privilégiés. Leurs rémunérations devront être ponctuées d’un plus fort taux de pourcentage. Suivront ensuite les catégories de 100 à 200 000 F, puis de 200 à 500 000 F et enfin les gros salaires de plus de 500 000 F.
Les taux exacts de relèvement de ces différents salaires seront retenus par le gouvernement puisque les syndicalistes ont demandé et obtenu que les agents admis à la retraite bénéficient aussi de cet acte « hautement social » du gouvernement.