La Nation Bénin...
Avec pour objectif de mettre en application la
directive 07/2020/Cm/Uemoa du 28 septembre 2020 portant organisation du
baccalauréat harmonisé au sein des Etats membres de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uemoa), le comité scientifique national du
baccalauréat harmonisé a été installé, ce mardi 16 janvier à Cotonou.
Conformément à la directive 07/2020/Cm/Uemoa du
28 septembre 2020 portant organisation du baccalauréat harmonisé au sein des
Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa),
Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique et son collègue Yves Kouaro Chabi des Enseignements secondaire,
technique et de la Formation professionnelle, ont procédé, hier mardi 16
janvier, à l’installation des 25 membres du Comité scientifique national du
baccalauréat harmonisé, à Cotonou. A cette occasion, Alphonse da Silva,
directeur général de l'Office du baccalauréat a rappelé le bien-fondé de cette
décision qui définit le cadre général du baccalauréat. Selon lui, cette
initiative est née de la nécessité de travailler à garantir la qualité et la
comparabilité du système d’évaluation du baccalauréat sur le territoire de
l’Uemoa. « C’est au terme de plusieurs réunions d’experts nationaux et
internationaux des huit pays membres de l’Union que cette directive a été prise
», a-t-il déclaré. A l’en croire, pour la mise en application de cette
directive, il urge l’installation de ce comité scientifique national. C’est le
lieu pour Geraldo Houéha, chef cellule juridique du ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique et point focal Uemoa, de lire
l’arrêté interministériel portant nomination des membres du comité scientifique
conduit par un bureau de trois membres dirigé par le représentant du ministre
de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique. Heureux du chemin
parcouru, Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique
et de la Formation professionnelle, a félicité l’ensemble des membres de cet
organe qui, selon lui, constitue un outil attendu au plan national et au niveau
de l'Uemoa. « L’installation de ce comité est une étape déterminante pour
rejoindre les pays qui nous ont précédés », a-t-il déclaré. Il reste convaincu que ce comité est un
apport supplémentaire pour la valorisation du Bac béninois reconnu dans la
sous-région. Abondant dans le même sens, Eléonore Yayi Ladékan, ministre de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a convié les membres
à conduire à bon port cette mission, à la fois nationale, régionale et
internationale. « Ce jour que nous attendions est enfin arrivé!», s’est-elle
exclamée avant de saluer les cadres des deux ministères qui ont travaillé à
l’aboutissement de ce processus. Saluant le leadership du président Patrice
Talon qui favorise des réformes importantes dans les sous-secteurs de
l’enseignement, elle a réitéré sa confiance aux 25 membres qui sont,
précise-t-elle, des experts de renom en qui tout le Bénin met son espoir.