La Nation Bénin...
A la veille du lancement des épreuves du Baccalauréat, les ministres en charge des Enseignements supérieur, secondaire, technique et de la Formation professionnelle, et le directeur de l’Office du Baccalauréat, ont présenté le point des préparatifs, ce samedi 14 juin, à Cotonou.
A la veille de l’examen du Baccalauréat, le gouvernement béninois réaffirme son engagement à garantir une organisation rigoureuse, inclusive et innovante, au service de la réussite des candidats. Toutes les dispositions logistiques, humaines et sécuritaires sont prises par les toutes les parties prenantes pour acueillir les candidats attendus ce lundi 16 juin dans les centres de composition.
Les autorités rassurent
Autorités
ministérielles et administratives se veulent rassurantes. « Le Baccalauréat est
un examen qui marque la fin des études secondaires et ouvre les portes de
l’université », a indiqué le Professeur Alphonse da Silva, directeur de
l’Office du Bac. Pour cette session unique de juin 2026, 79 588 candidats sont
inscrits, dont 35 667 jeunes filles, soit une hausse globale de 4207 inscrits
par rapport à 2025. Ces candidats composeront dans 140 centres répartis sur
toute l’étendue du territoire national. Le professeur da Silva fait savoir que,
grâce à l’appui de l’armée, le matériel lourd et sensible est déjà arrivé à
destination. Il ajoute que les surveillants, correcteurs, superviseurs et chefs
centres ont été sélectionnés de manière transparente et sont déjà prêts.
Eléonore Yayi Ladekan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, salue de son côté « une grande dynamique historique » autour de l’Office du Bac. Elle rappelle que cet examen, à la fois stratégique et sensible, bénéficie d’une attention particulière du gouvernement. La ministre explique qu’avec la mise en place, il y a trois ans, du Conseil d’administration de l’Office du Bac : « Les résultats sont en nette progression, grâce aux solutions apportées aux difficultés et à l’usage des nouvelles technologies à tous les niveaux de l’organisation ».
Examen inclusif
Pour Sèdami Medegan
Fagla, ministre conseillère à la Présidence de la République, les efforts en
faveur de l’équité sont palpables. Elle a mis en lumière l’augmentation du
nombre de candidates : « En 2024, elles étaient 32 941. Cette année, nous en
comptons 35 667. C’est un indicateur très parlant des réformes mises en œuvre
pour accompagner la jeune fille dans son parcours scolaire. » Elle a également
insisté sur les dispositions prises pour les candidats vivant avec un handicap.
« Des centres spécifiques leur sont désormais dédiés, et tout est mis en œuvre
pour leur garantir des conditions de composition sereines. » A cela s’ajoute
une progression notable dans l’intérêt porté aux séries techniques, a-t-elle
relevé. Pour Véronique Tognifodé, ministre des Enseignements secondaire,
technique et de la Formation professionnelle, l’organisation du Baccalauréat
session 2025 traduit la volonté du gouvernement d’être aux côtés des candidats,
mais aussi des familles. « Toutes les personnalités seront représentées sur le
terrain pour donner le signal fort que nous sommes proches de nos apprenants. »
À cette veille de l’examen, les feux sont donc au vert. Les convocations ont
été distribuées, les équipes sensibilisées, les centres sécurisés. Pour les 79
588 candidats, l’enjeu est de taille : décrocher leur passeport pour
l’université et écrire une nouvelle page de leur avenir.