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Bénin et coopération mondiale: Ce qu’il faut retenir des contributions scientifiques

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La gestion des affaires publiques devrait reposer sur la justice sociale, l’équité, le respect des principes démocratiques et  des accords de coopération La gestion des affaires publiques devrait reposer sur la justice sociale, l’équité, le respect des principes démocratiques et des accords de coopération

L’Institut des artisans de justice et de paix a clôturé les activités du 2e trimestre de l’année, consacré à « l’économie mondiale et aux défis de la coopération internationale dans les pays africains ». Au terme des travaux, jeudi 20 juin dernier à son siège à Cotonou, l’institut a livré le fruit de ses réflexions tout en clamant ses nouvelles espérances pour le Bénin. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 25 juin 2024 à 08h36 Durée 3 min.
#coopération mondiale

Le diagnostic n’est pas reluisant mais l’espoir est permis. Lancés le jeudi 18 avril par la communication inaugurale du pr John Igué, les travaux prévus par l’Institut des artisans de justice et de paix (Iajp/Co) au titre du 2e trimestre 2024, se sont achevés, jeudi 20 juin, sur les conclusions des cercles de réflexions. Il fallait répondre à comment promouvoir la coopération internationale et faire en sorte que le Bénin soit un pays à économie durable, prospère et compétitive, dans un environnement jonché de défis. Pour répondre à ces préoccupations et proposer des pistes de solutions, l’Iajp/Co a identifié des personnalités du monde scientifique, des universitaires, des acteurs de la société civile, des personnalités politiques, ainsi que des religieux. Constitués en cercles de réflexions, ces derniers ont travaillé sous la direction des Professeurs Hygin Kakaï, Monique Ouassa Kouaro et Maxime da Cruz.

Au terme de la plénière de restitution, on retient que les guerres, les catastrophes naturelles, les politiques migratoires, l’inflation et l’intérêt des grandes puissances sont des défis auxquels font face les pays africains. C’est pourquoi, les cercles de réflexion estiment qu’il faille avoir de quoi vendre, quoi proposer sur le marché mondial.

En ce qui concerne le Bénin, il s’agit de définir les priorités, identifier les partenaires, respecter l’existant, et trouver des solutions internes pour mieux booster la coopération. Pour ce faire, affirment-ils, il faut que la gestion des affaires publiques repose véritablement sur la justice sociale, l’équité, le respect des principes démocratiques et des accords de coopération. Il faut identifier et actionner des leviers comme l’éducation aux valeurs citoyennes et familiales. Autant de pistes qui, si elles sont mises en œuvre, fondent l’espoir des participants en un avenir radieux, quant à l’émergence économique du Bénin.

Les yeux tournés vers l’horizon, le père Hermann Agboffo, directeur adjoint de l’Institut des artisans de justice et de paix, Chant d’oiseau, annonce déjà la poursuite des présentes réflexions.

A l’ouverture du 3e trimestre, il sera donné une conférence inaugurale le 18 juillet 2024. « La coopération internationale : un regard critique et éthique sur sa contribution au développement » est le thème retenu dans le cadre des travaux. Il sera développé par le Père Raymond Bernard Goudjo, actuel directeur de la Caritas Bénin, ancien directeur et fondateur de l’Iajp/Co.