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Brésil: Romuald Wadagni vante les mérites de l’économie béninoise

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Romuald Wadagni, ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni, ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances

Aux côtés du chef de l’Etat Patrice Talon lors de sa visite au Brésil, le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, n’a pas manqué de mettre la lumière sur les opportunités d’investissements au Bénin. A l’occasion, l’argentier national a présenté aux autorités de Salvador de Bahia, les forces de l’économie béninoise. 

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 31 mai 2024 à 01h16 Durée 3 min.
#Visite de travail au Brésil

« L’économie béninoise est classée parmi les cinq économies les plus dynamiques d’Afrique », a affirmé Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des Finances, aux autorités de Salvador de Bahia. Il leur a exposé, à l’occasion, les performances et les actions qui ont conduit à cette appréciation venant des institutions de notation et de Bretton woods. Le ministre d’État est parti de l’état de l’économie béninoise avant l’avènement du régime de Patrice Talon et fait savoir que le taux de croissance au Bénin était de 2 % environ en 2015. Il présente ensuite les performances du Bénin au cours des huit dernières années. Le ministre a indiqué que le taux de croissance enregistré au cours de cette période de gestion est supérieur à 6 % en dépit des facteurs conjoncturels tels que la crise liée au Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et bien d’autres. Il faut noter que le taux de croissance réel du Bénin est passé de 3,3 % en 2016 à 5,7 % en 2017 avant de s’établir à 6,7 % en 2018. Cette accélération de la croissance s’est poursuivie en 2019 avec un Pib en hausse de 6,9 %, malgré la fermeture de la frontière nigériane.  En 2020, le Bénin a toutefois été confronté à deux chocs exogènes, la crise avec le Nigéria et la pandémie de Covid-19. En dépit de ces chocs, le pays a enregistré une croissance économique de 3,8 % en 2020, la plus forte croissance de l’année selon l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Les chiffres montrent une relance de l’activité avec un taux de croissance du Pib de 6,0 % en 2021 et qui est passé à 7,5 % en 2023. Si les secteurs portuaire, du transport, de l’hôtellerie-restauration ont été particulièrement touchés, le Bénin a pu compter sur la bonne tenue du secteur agricole en lien avec l’accroissement de la production cotonnière et vivrière. La production du coton par exemple est ressortie à 714 714 tonnes de coton-graine au titre de la campagne 2019-2020, en progression de 5,4 % par rapport à la campagne précédente. Quant à la production vivrière, elle a progressé de 1,9 %.

 Satisfaction !

 L’économie béninoise a également profité de la poursuite de la réalisation des grands chantiers d’infrastructures dans le cadre du Programme d’action du gouvernement. Le ministre Romuald Wadagni évoque également l’investissement fait à la Zone industrielle de Glo-Djigbé qui repositionne aujourd’hui le secteur industriel au Bénin. Le volet assurance-maladie n’a pas été occulté. Il a également exposé les efforts qui ont été faits pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs béninois. Ces derniers ont bénéficié d’une augmentation de salaires en décembre 2022 et de bien d’autres avantages depuis lors. « Quand vous traitez avec l’État béninois, vous savez que vous avez en face un État sérieux, un État qui est transparent dans la manière dont les fonds publics, les programmes publics sont gérés », a-t-il fait entendre. Pour conclure, Romuald Wadagni a notifié que le Bénin a réussi là où beaucoup d’autres pays africains ont échoué. « Le Bénin est le seul pays d’Afrique qui a réussi à lever de la dette sur des marchés internationaux à plus de 30 ans», confie-t-il.