Plutôt que de s’aventurer en absurdie, que diable, en désespoir de mission de bons offices, ces prétendants de luxe au Prix Nobel de la paix, s’ils en avaient sollicité, ne leur conseillerait-on pas de se pencher plutôt sur l’instabilité chronique, inacceptable, en RD Congo ? Sur les querelles fratricides en Ethiopie afin qu’elles s’estompent pour de vrai ? Ou à défaut, sur cette bêtise toute fraiche par laquelle les Soudanais s’illustrent négativement encore ?
Au-delà des réussites au niveau des pays, rares en soi, l’Afrique souffre d’un déficit de leadership affirmé. A l’instar de ceux exercés par le passé par Félix Houphouët-Boigny ou Gnassingbé Eyadéma, ou encore Mouammar Kadhafi, qui ont chacun œuvré pour donner une inclination, à leur manière, à la quête intégrationniste. Abdoulaye Wade entre également dans ce registre où sont inscrits peu de dirigeants continentaux.
A quoi peut-on attribuer ce peu d’entrain? Aux enjeux nationaux, qui absorbent les énergies au point d’éclipser tout intérêt pour l’œuvre d’édification de l’intégration ?
Mais alors à quoi peuvent bien servir les grands messes des chefs d’Etat de l’Union africaine ?
L’intégration, en Afrique, en dépit du Nepad et de la Cen-Sad hier, est clairement en souffrance malgré la Zlecaf, zone de libre-échange continentale encore en construction, alors que chaque pays sur le continent, dans une démarche parfaitement irrationnelle, continue de scruter son nombril sans regarder ce qui peut intéresser son voisin immédiat ou ce qui chez ce dernier peut l’intéresser. Incompréhensible, sur un continent réputé pour les valeurs de solidarité qui seraient dans son Adnn