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Célébration du 1er mai à l’Onip : les travailleurs invités à une meilleure productivité

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Par   Isidore Alexis GOZO (gozoalexis6@gmail.com), le 09 mai 2022 à 07h09
Le directeur général par intérim de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip), Bertin Sowakoudé, est disposé à satisfaire les diverses revendications des travailleurs. Mais avant, il les a exhortés à plus de productivité à l’occasion de la célébration en différé, vendredi 6 mai dernier, de la fête du travail au sein de l’office. L’ambiance était bon enfant, vendredi 6 mai dernier, à l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip). Employeur et travailleurs ont célébré avec faste la fête internationale du travail. Olivier Houessou, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Syntra-Onip), a fait l’état des lieux des revendications des travailleurs. Tout en rappelant le contexte de cette célébration, il salue les efforts de la direction générale à l’endroit du personnel. Mais toutes les doléances n’ont pas encore trouvé satisfaction et de nouvelles viennent s’y ajouter pour non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le développement de l’office. Le secrétaire général égrène le chapelet des doléances et lève un coin de voile sur la dénonciation de la convention collective qui, selon lui, est en bonne voie. En recevant le cahier de doléances le directeur général par intérim de l’Onip, Bertin Sowakoudé, donne l’assurance que les différentes revendications énumérées trouveront incessamment une issue favorable. La satisfaction des revendications passe aussi par une meilleure productivité, ce qui engendrera du profit à partager. Le directeur général par intérim de l’Onip l’a rappelé tout en insistant sur la forte collaboration qui doit exister entre la direction générale et le syndicat. Selon lui, le syndicalisme doit être un outil de collaboration entre les travailleurs et l’employeur. Il a aussi mis l’accent sur la convention collective qui est en cours de dénonciation et qui appelle également à une amélioration de la productivité au niveau des travailleurs. «Quand on parle de dénonciation de convention collective, il faudrait qu’il y ait des fruits pour qu’on espère un jour les partager pour améliorer les conditions de vie des travailleurs », a-t-il fait savoir. Bertin Sowakoudé note que lorsqu’il n’y a pas de prospérité ou de plus-value, il ne peut y avoir de partage. Au cours de cette célébration, les travailleurs ont suivi une communication sur la prévention des maladies professionnelles en milieu de travail.