Cherté de la vie : Les centrales syndicales chez Tabé Gbian

Les centrales syndicales étaient en séance de travail, vendredi 15 avril dernier, avec le président du Conseil économique et social, Tabé Gbian, au siège de l’institution à Cotonou. La cherté de la vie était au cœur des échanges. Par Mathilde ASSOGBA (Stag.) Dans le cadre de la session extraordinaire au titre de l’année 2022 du Conseil économique et social (Ces), le président Tabé Gbian, était en séance de travail vendredi 15 avril dernier, avec les centrales syndicales sur la question de la cherté de la vie. « Nous avons essentiellement échangé sur la situation sociale actuelle qui est caractérisée par la vie chère que nous avons dénoncée en février dernier », a fait savoir Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin). A l’en croire, le président du Ces a rappelé les mesures prises par le gouvernement en mars dernier suite à leur appel et a rassuré qu’il suit de très près la situation sur le terrain. Pour rappel, en mars dernier, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir les prix de certains produits de grande consommation. Selon Anselme Amoussou, à quelques jours de leur rencontre du 26 avril prochain avec le président de la République sur la question de l’augmentation des salaires, le président du Ces les a invités à prendre en compte la situation actuelle sur le plan mondial afin d’échanger de façon responsable avec le chef de l’Etat et les membres de son gouvernement. Ils ont profité de l’occasion pour rappeler au président Tabé Gbian que les questions de la vie chère et de l’augmentation des salaires ne sont pas les seules préoccupations des travailleurs. Selon lui, les responsables des centrales syndicales ont fait savoir au président du Ces qu’il y a bien d’autres préoccupations sur lesquelles ils auront souhaité qu’il intervienne afin que sa médiation conduise à la satisfaction des revendications des travailleurs. « Il nous a assuré de son engagement à nos côtés pour faire en sorte que nos cris de cœur et les revendications qui sont les nôtres, que nous portons au nom des travailleurs, atterrissent dans les bonnes oreilles », a-t-il précisé. Anselme Amoussou et ses pairs ont également réaffirmé au président du Ces leur engagement à jouer de manière responsable leur partition en tant que responsables syndicaux auprès des travailleurs mais aussi en tant que citoyens du Bénin.