La Nation Bénin...
La salle de conférence du Conseil économique et social (Ces) à Cotonou a servi, mardi 9 décembre, de cadre à la clôture de la sixième session extraordinaire de l’institution. A l’issue de plusieurs jours de travaux, les conseillers ont livré leurs impressions, unanimement marquées par la satisfaction, la sérénité et la conviction d’une année utile pour la nation.
L’ultime session de l’année 2025 du Conseil économique et social (Ces), caractérisée par la profondeur des échanges et la richesse des analyses, a permis à l’institution de consolider son rôle consultatif dans un contexte national exigeant. Pour Stanislas Degbo, conseiller représentant le secteur des arts, de la culture et du tourisme, l’année 2025 aura mis en lumière l’importance stratégique du Conseil. « Ma satisfaction est totale. Nous avons travaillé dans une ambiance fraternelle qui mérite d’être saluée, et je voudrais remercier tous les conseillers ainsi que le président pour son leadership », a-t-il affirmé. L’élu insiste également sur un enjeu qu’il juge déterminant notamment la visibilité retrouvée de l’institution. A l’installation de la mandature, rappelle-t-il, certains doutaient de l’utilité du Ces. « Aujourd’hui, nous avons démontré qu’il s’agit d’une structure essentielle dans la mise en œuvre et l’explication des lois, mais aussi dans la formulation de propositions concrètes pour le bien-être des populations », souligne-t-il.
Le premier vice-président, Razaki Amouda Issifou, a pour sa part exprimé une satisfaction teintée de reconnaissance envers les institutions républicaines. Revenant sur le coup d'Etat récemment déjoué, il a déclaré que « nous terminons cette année avec un profond sentiment de gratitude envers le chef de l’État et nos forces de défense. Le pays a évité un péril qui aurait pu ébranler son système politique. » Il rappelle que le Ces, installé en février 2025 dans une nouvelle configuration élargie, a travaillé à rendre les lois plus accessibles aux citoyens. De la loi sur la chefferie traditionnelle à celles relatives aux violences basées sur le genre, l’institution a parcouru le pays pour expliquer des textes souvent méconnus. L’enthousiasme populaire suscité par ces actions, dit-il, atteste de leur pertinence. Le vice-président conclut avec assurance que «Le Ces que certains imaginaient en voie d’effacement, s’est réaffirmé comme une institution indispensable à la paix sociale et à la cohésion nationale. » Avec cette session, le Conseil boucle une année marquée par l’élargissement de ses missions et un engagement renouvelé au service de la République.