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Collaboration entre les organes de régulation de la presse: Rémi Moretti échange avec le Csc du Burkina Faso

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Idrissa Ouédraogo, président du Conseil supérieur de la Communication du Burkina Faso et  Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication Idrissa Ouédraogo, président du Conseil supérieur de la Communication du Burkina Faso et Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication

Une séance de travail s’est tenue, vendredi 3 mai dernier, entre la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) du Bénin et le Conseil supérieur de la Communication (Csc) du Burkina Faso à Cotonou. Cette rencontre, placée sous le signe de l'amitié et du travail entre les deux instances de régulation, a permis à la délégation burkinabè de présenter le nouveau collège de conseillers récemment désigné par le président du Faso.

Par   Christian HOUNONGBE, le 06 mai 2024 à 07h35 Durée 3 min.
#Collaboration entre les organes de régulation de la presse

Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), a présidé une séance de travail avec une délégation du Conseil supérieur de la Communication (Csc) du Burkina Faso, vendredi 3 mai dernier à Cotonou. Cette rencontre, axée sur le partage d'expériences et le renforcement des capacités, a été saluée par les deux parties comme une étape importante dans la consolidation des relations entre les deux pays. Idrissa Ouédraogo, président du Conseil supérieur de la Communication a, au nom de la délégation burkinabè, exprimé sa satisfaction quant à l'accueil chaleureux et à la qualité des échanges avec les responsables de la Haac. Il a souligné que la visite visait principalement à présenter le nouveau collège de conseillers du Csc, désigné depuis le 1er février dernier par le président du Faso. Selon lui, les discussions ont permis de constater que la Haac est bien outillée et maîtrise parfaitement les questions de régulation de la presse, démontrant ainsi l'expertise de l'instance béninoise dans ce domaine. « Nous avons eu une séance de travail fort enrichissante qui constituait un rendez-vous de donner et de recevoir », a-t-il confié. A l’en croire, cette rencontre a été l'occasion pour les deux parties d'échanger sur les pratiques et les défis rencontrés dans l'exercice de leurs fonctions respectives. C’est le lieu pour Idrissa Ouédraogo d’insister sur l'importance de s'inspirer des expériences des uns et des autres pour améliorer les pratiques réglementaires et promouvoir la liberté de la presse. 

Mêmes finalités  

Pour lui, malgré les différences dans les cadres législatifs et administratifs, les objectifs fondamentaux des deux organes de régulation demeurent les mêmes : garantir un environnement médiatique libre, responsable et éthique. « Nous avons à apprendre des uns et des autres du point de vue technique, législatif ou administratif car nos textes sont différents mais les finalités sont les mêmes », justifie-t-il. La Journée internationale de la liberté de la presse, qui coïncidait avec cette visite, a également été évoquée par Idrissa Ouédraogo qui a rappelé le rôle crucial des institutions de régulation dans la préservation de cette liberté, tout en soulignant que leur action vise à encadrer la communication dans le respect des normes et des valeurs démocratiques. C’est pourquoi, il a fait constater que les régulateurs ne sont pas là pour restreindre les libertés, mais pour garantir un équilibre entre la liberté d'expression et les impératifs de cohésion sociale. « Les régulateurs ne sont pas là pour vous contraindre mais pour tenir compte des limites légales car la communication a des pans qu’il faut nécessairement encadrer », a-t-il expliqué. La délégation du Burkina Faso repart ainsi du Bénin, enrichie de nouvelles connaissances et prête à mettre en pratique les enseignements tirés de cette séance de travail qui témoigne de l'importance de la coopération entre les instances de régulation des deux pays.