La Nation Bénin...
De retour d’un atelier de formation tenu à Parakou, le président de l’ODEM, Guy Constant Ehoumi s’est préoccupé, hier mardi 14 avril dans la commune de Lokossa, des conditions de travail par rapport à la déontologie des professionnels intervenant dans les départements du Mono et du Couffo.
C’est sous l’aspect d’un visiteur ordinaire, que le président de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (ODEM) a choisi de signaler à ses confrères sa présence à Lokossa. Ainsi qu’il l’a fait un peu plus tôt à la direction régionale de la chaîne de télévision privée Canal 3, il a tout juste parcouru quelques mètres pour effectuer la même visite à l’Antenne Mono-Couffo du journal La Nation puis à Radio Mono FM ou «La voix de Lokossa».
Il s’agissait d’une visite de courtoisie et de travail. C’est du moins ce qui ressort des interventions du président de l’ODEM, Guy Constant Ehoumi, reçu en studio par Radio Mono FM. De la visite, il a expliqué qu’il était venu voir sur le terrain, le comportement de la presse par rapport au communiqué édité par l'institution d’autorégulation. Ledit communiqué, selon le président de l’ODEM, appelle de la part des professionnels un traitement responsable des informations relatives aux activités électorales. Il les invite également à vérifier et à équilibrer le contenu de leurs productions afin d’éviter une quelconque manipulation venant du politique. Aussi, Guy Constant Ehoumi, a-t-il voulu apprécier par lui-même au cours de sa descente à Lokossa, la relation des professionnels des médias avec les pratiques de préservation de la paix. Toutes choses qui, développe-t-il, recommandent de ne pas prêter sa caméra, son micro ou sa plume aux agissements troublant l’ordre. Puis, il exhorte ses confrères très actifs sur le front de la communication bien que « tapis dans les rangs des journalistes à surseoir à cette besogne par ces temps de campagne électorale».
Sensible à la qualité des installations et aux dispositions particulières prises dans le cadre de la campagne électorale au niveau de Radio Mono FM, il s’est intéressé au traitement des ressources humaines. A ce sujet, le directeur de la station, Sébastien Guidi, rassure que tout au moins les différents niveaux de traitement contenus dans la Convention en dénonciation sont déjà observés y compris, la rémunération du veilleur de nuit. Que, la dizaine d’agents constituant le personnel de la station est entièrement déclarée à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) sans aucun arriéré de cotisation.