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Conseil des ministres de tutelle de la Cipres : Mathys Adidjatou réélue présidente

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Par   La Redaction, le 20 déc. 2021 à 17h38
La 31e session du Conseil des ministres de la Conférence internationale de la prévoyance sociale (Cipres) a pris fin, jeudi 16 décembre dernier, à Cotonou. Au terme des travaux, la ministre béninoise du Travail et de la Fonction publique, Mathys Adidjatou a été réélue à l’unanimité pour conduire les destinées de l’institution. A l’issue du Conseil des ministres de la Conférence internationale de la prévoyance sociale (Cipres) qui a tenu sa 31e session ordinaire, jeudi 16 décembre dernier à Cotonou, Mathys Adidjatou, ministre du Travail et de la Fonction Publique, a été réélue à l’unanimité pour présider l’institution. «J’adresse mes vifs remerciements à toutes les personnalités présentes de près ou de loin à cette cérémonie de clôture et leur témoigne toute ma gratitude pour leur participation active aux différents travaux », a déclaré Mathys Adidjatou. Pour elle, le Bénin ne ménagera aucun effort pour la traduction effective des décisions prises en actions concrètes dans l’intérêt général des populations. « En ce qui me concerne, je continuerai à jouer pleinement jusqu’à la prochaine session ordinaire, le rôle qui m’incombe à la tête de l’institution, conformément aux textes qui la régissent et à vos attentes », a-t-elle ajouté. Pour Mathys Adidjatou, les travaux de la 31e session du Conseil des ministres de la Cipres viennent confirmer l’importance qui est accordée aux questions de sécurité sociale dans l’espace Cipres. « Le niveau d’implication et de motivation noté au cours de la présente session témoigne de notre ferme détermination à assurer une viabilité et une pérennité à nos institutions de sécurité sociale », a-t-elle souligné. Pour conclure, Mathys Adidjatou a fait savoir que toutes les décisions et recommandations issues de cette session sont non seulement importantes, mais également opportunes. Des défis à relever Pour Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, les questions relatives à l’instauration du système de couverture maladie universelle, à la promotion du secteur de la prévoyance sociale, à l’extension de la couverture sociale aux populations actuellement non couvertes, à la sauvegarde des droits acquis par les travailleurs migrants sont toujours au cœur des politiques de sécurité sociale dans les Etats membres de la Cipres. Il a rappelé qu’en dehors de ces préoccupations, d’autres inquiétudes ayant rapport à la gouvernance des organismes de prévoyance sociale, à l’appropriation des Tic par les organismes de prévoyance sociale et à une gestion plus efficiente des ressources desdits organismes avaient été relevées lors de la précédente session. Selon le ministre d’Etat, l’Afrique a la couverture de protection sociale la plus faible au monde, soit moins de 17,8 % de la population totale de la zone Afrique par rapport à la moyenne mondiale qui est de 45 %. « La zone Cipres, quant à elle, est à environ 10 % de couverture », a-t-il indiqué. Face à ces statistiques peu satisfaisantes, il s’avère nécessaire pour les membres de la Cipres de relever les défis pour remonter la pente. « Notre conférence doit être en mesure de proposer des solutions simples, innovantes qui prennent appui et s’inspirent des réalités socio-économiques de nos pays. Des mesures qui doivent impacter qualitativement et quantitativement le niveau de vie des populations », a souligné Abdoulaye Bio Tchané. Par Mathilde ASSOGBA (Stag.)