La Nation Bénin...
Une quarantaine de journalistes exerçant dans les organes de presse écrite aussi bien de service public que privé suivent, depuis hier lundi 30 mars, une formation sur la couverture médiatique responsable des élections législatives du 26 avril prochain.
Considérée comme le chien de garde de la démocratie, la presse protège l’un des droits les plus précieux de l’homme qu’est la liberté de communication des pensées et des opinions.
Comment faire pour que cette liberté n’entrave pas celle des autres en cette période sensible des élections ? C’est ce qui justifie la formation de deux jours qu’organise l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert à l’intention des journalistes.
Dans son mot de bienvenue, le président de l’UPMB, Franck Kpotchémè a expliqué que c’est le souci de voir les professionnels des médias remplir efficacement leur mission, et de les aider à s’acquitter convenablement de leur rôle qui justifie l’organisation de cette formation par son institution. Puis, il a salué la Fondation Friedrich Ebert qui a compris l’enjeu et a accepté de l’accompagner.
Il dit avoir espoir que la collaboration va durer et que la presse saura jouer sa partition au cours de ces scrutins qui détermineront l’avenir de la démocratie au Bénin.
Pour sa part le représentant résident de la Fondation, Constantin Grund, a salué les efforts de la presse pour accompagner ce que le Bénin fait de mieux depuis l’historique Conférence nationale : l’organisation des élections.
Il a rappelé à l’attention des participants, tout le travail fait par sa structure avec les institutions du pays. Il a exhorté la presse à «remplir convenablement sa mission sacrée d’informer le peuple».
Au cours de la journée d’hier, les journalistes ont eu droit à une série de communications relatives aux médias face aux exigences de la nouvelle loi portant Code électoral au Bénin ; les exigences déontologiques de la couverture médiatique des élections, les sources de l’information en période électorale ; puis la gestion des rumeurs en période électorale. Des communications qui ont été assurées par des journalistes et des juges au tribunal de Cotonou.
La même formation aura lieu très prochainement à Bohicon et à Parakou pour les confrères du centre et du septentrion du pays.