La Nation Bénin...
La
Professeure Dandi Gnamou, présidente de la Haute cour de justice, était au
cabinet de Mariam Talata Chabi Zimé, vice-présidente de la République, dans la
matinée du mercredi 27 mars à Cotonou. Objectif: lui présenter ses civilités et
recevoir des conseils pour la réussite de la mission pour laquelle elle est
appelée à la tête de cette juridiction.
Dandi
Gnamou, présidente de la Haute cour de justice poursuit sa visite aux
institutions de la République. Ce mercredi 27 mars, elle était au cabinet de
Mariam Talata Chabi Zimé, vice-présidente de la République. « La rencontre avec
la vice-présidente s’inscrit dans le cadre de la tournée que je suis en devoir
d’observer après mon élection à la tête de la Haute cour de justice. Je suis
venue lui présenter mes civilités, la remercier pour son action à la tête de
l’Etat notamment en faveur des femmes », a déclaré la Professeure Dandi Gnamou,
au terme de son huis clos avec Mariam Talata Chabi Zimé. Elle ajoute : « C’est
la première représentation féminine des institutions dans la République. Il
était de bon ton que je puisse la rencontrer et partager avec elle mes
ambitions à la tête de la Haute cour de justice ; lui demander son soutien pour
la réussite de la mission qui est la mienne ». Elle s’est ensuite réjouie de
l’accueil qui lui a été réservé par son homologue, dont elle dit avoir reçu des
mots d’encouragement et de soutien. Dandi Gnamou confie que la vice-présidente
espérait la désignation d’une femme pour prendre les rênes de l’institution,
étant entendu qu’elles sont très peu, à ce niveau de représentativité de
l’Etat. « Après le départ de ma prédécesseure, elle espérait qu’il y ait une
femme à la tête de l’institution. C’était déjà, pour elle, un motif de
satisfaction. Ensuite, elle a promis de ne pas marchander son soutien à la
réussite de ce mandat », a indiqué Dandi Gnamou qui a pour ambition de rendre
visible et opérationnelle la Haute cour de justice, dont la mission est de
juger les membres de l’Exécutif.
«Travailler
à ce que cette institution fonctionne avec les armes que nous avons. Quelles
sont ces armes-là ? C’est l’ordre juridique en deçà de la Constitution. Donc,
l’objectif est de travailler à modifier cet ordre juridique pour qu’enfin, la
vie de l’institution soit effective pour chacun et dans l’univers béninois», a
insisté la nouvelle présidente de la Haute cour de justice. Sur ce chantier,
elle peut d’ores et déjà compter sur la vice-présidente de la République : «
Elle a été très sensible, très préoccupée par l’idée qu’effectivement, la lutte
contre l’impunité prenne corps ; puisqu’on a toujours besoin de
l’opérationnalisation de la Haute cour de justice, afin que la vertu ne soit
pas un vain mot dans notre contexte ».