La Nation Bénin...
Phillipe Hado (75 ans), journaliste de
haute facture, disciple de l'excellence est décédé le vendredi 4 juillet
dernier des suites d'une courte maladie, a t-on appris avec beaucoup de regret
et de déchirement. Une perte considérable pour une profession de plus en plus
en mal de modèle édifiant.
Une disparition affligeante dans le contexte d'une presse affectée par divers maux. Philippe Hado s’en est allé.
Tout le monde s'accorde à saluer les mérites du disparu et son engagement à accomplir sa mission avec humilité sans se lasser.
Sans vocation rien de grand ! Sur sa
route, on s'aperçoit qu' il semble être convaincu qu'il est appelé à relever
des défis et sans se faire prier, il se presse à mettre debout un corps
inconsciemment presque passif, tourné résolument vers les défis du moment. Une
seule hirondelle ne fait malheureusement pas le printemps. Pionnier, mentor et
modèle de professionalisme, il aura fait une brillante carrière au quotidien
national d’information.
Un engagement continu
L'âge n'a pas été un handicap pour
l'homme. Jeune, adulte et vieux, il n'a jamais cessé de tirer vers le haut
l'image de la presse béninoise. Il écrivait. Il n'a jamais cessé d'écrire. Même
sans organe, il optait de collaborer avec des publications et magazine. Et
puis, l'enseignement du journalisme. Le souci de léguer à la postérité le
métier, sa rigueur et le culte du travail bien fait. Mieux, il créé son propre
journal, le quotidien, << La Nouvelle Expression>> qui s'est imposé
comme un organe de presse apprécié par les Béninois. Esclave de la vocation qui
brûle en lui, il n'a jamais cherché à asservir mais servir, toujours dans le
respect profond de la dignité humaine et des convictions individuelles. La
vocation est vraiment le moteur d'une carrière !