La Nation Bénin...
Depuis vendredi dernier, Oswald Homéky n’est plus ministre
des Sports. Il a démissionné du gouverne-ment après plus de sept ans
d'exercice.
C’est presque un coup de tonnerre dans un ciel serein. En une journée, tout est allé vite du côté du ministère des Sports. Alors qu’on s’y attendait le moins, Oswald Homéky, jusque-là ministre des Sports, a adressé, vendredi 6 octobre, sa démission à Patrice Talon, président de la République, qui l’a acceptée. Celui qui présidait aux destinées de la famille sportive nationale quitte ses fonctions après plus de sept années d’exercice. Un long parcours aux côtés du chef de l’Etat, qui s’achève.
Dans la soirée de la même journée, le démissionnaire a
passé service à son successeur provisoire, Séidou Adambi, ministre en charge
des Mines, qui assurera l’intérim jusqu’à la nomination d’un autre titulaire.
Pendant les sept années à son poste, le ministre sortant
n’a pas manqué de résultats dans la logique de l’exécution du Programme
d’action du gouvernement. Les responsables des fédérations sportives garderont
de lui l’augmentation des subventions qui leur sont allouées et surtout une
relative célérité dans leurs décaissements. Sur le plan politique, Oswald
Homéky, membre du parti Union progressiste le renouveau, pourra certainement
reconstruire sa carrière.
Lors des dernières élections législatives où il était
candidat dans la 16e circonscription électorale, l’homme n’a pu avoir la confiance
des électeurs.
Acte 3
Le départ du ministre Oswald Homéky survient après le
réaménagement technique du gouvernement intervenu le 17 avril dernier. Ce
remaniement avait connu le départ de Séverin Quenum, Garde des sceaux, ministre
de la Justice et de la Législation, Hervé Hêhomey, ministre des Transports et
des Infrastructures et Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l’Energie. Si le
Garde des sceaux sorti a été remplacé par Yvon Détchénou, les portefeuilles des
deux autres ont été confiés respectivement à leurs anciens collègues José
Tonato et Séidou Adambi.
L’autre nouveauté à la suite de ce remaniement, c’était la
création d’un poste de secrétaire d’Etat à l’Energie. Et c’est à Edouard Dahomè
qu’est revenu ce portefeuille. Lui qui, depuis plusieurs années, assurait les
fonctions de conseiller technique auprès du ministre de l’Energie.