La Nation Bénin...
Les prétendants au palais de la Marina au terme de l’élection présidentielle projetée pour le 28 février prochain affluent du côté de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Depuis l’ouverture samedi 9 janvier dernier du dépôt des dossiers, neuf présidentiables se sont pourvus. Mais seulement cinq ont vu leurs dossiers acceptés.
Christian Enock Lagnidé est de nouveau candidat à la course au palais de la Marina. C’est d’ailleurs lui qui, samedi 9 janvier dernier, a ouvert le bal en étant le tout premier candidat à déposer son dossier au niveau de la Commission électorale nationale autonome (Céna). L’homme n’est pas à son coup d’essai. En 2011, il s’était porté candidat au même titre que treize autres Béninois pour cette même élection sans pour autant faire sensation. Cinq ans après, le voilà à nouveau qui s’annonce. Mais en lieu et place du candidat lui-même, c’est un représentant qui a déposé son dossier.
Comme lui, l’ancien coordonnateur du Millennium challenge account Bénin veut aussi conduire les destinées du Bénin. Simon Pierre Adovèlandé s’est lui aussi annoncé en allant déposer son dossier, toujours dans la même journée du samedi 9 janvier. Sur ses pas, un autre habitué à la compétition présidentielle au Bénin: Gatien Houngbédji. L’homme qui a annoncé, il y a une semaine, qu’il avait à nouveau envie de se lancer à la conquête du pouvoir d’Etat, est allé déposer son dossier auprès de la Céna.
A ces trois candidatures enregistrées samedi 9 janvier dernier, se sont ajoutées deux autres au cours de la journée du dimanche 10 janvier. Il y a d’abord eu celle de Robert Gbian. Celui qui se fait affectueusement appeler GGR par ses admirateurs, s’est déplacé tôt dans la matinée pour sacrifier à l’une des principales exigences qui lui permettront de se maintenir dans la course à la succession de Boni Yayi. A la fin de l’exercice, il confiait avoir répondu à l’appel du peuple. Lequel aurait souhaité et même exigé cette candidature. L’autre prétendant à la succession de Boni Yayi, c’est son ancien ministre en charge de l’Agriculture, Azizou Issa. L’ancien parlementaire compte lui aussi se présenter devant ses compatriotes dans l’espoir qu’il «sera élu». Mais il n’en fait une obligation. «Je prie que Dieu choisisse le meilleur d’entre nous», a déclaré Azizou Issa qui a annoncé que cette élection devrait être une fête. Au total, au terme des deux premières journées, cinq dossiers de candidatures ont été acceptés du côté de la Céna. Mais il y a eu aussi des rejets¦
Quatre dossiers recalés
Quatre candidats à la course au palais de la Marina n’ont pu déposer leurs dossiers au niveau de la Céna, bien qu’ayant effectué le déplacement à son siège. Dans la plupart des cas, il s’agissait de dossiers incomplets et de défaut de pièces. Didier Thierry Adjovi, ancien candidat à cette élection est reparti chez lui avec son dossier pour défaut de certaines pièces. Toute chose qui ne l’a pas surpris, dans la mesure où, a-t-il confié, il savait que ses pièces n’étaient pas au complet. Comme lui, Patrice Agossimenou n’a pu également déposer le sien, toujours pour défaut de pièces. Ce n’est d’ailleurs pas pour la première fois que celui-ci connaît un tel sort. Ainsi qu’il l’a rappelé lui-même, son dossier avait été déjà rejeté en 2011 pour des raisons similaires. Il faut préciser que ces deux candidats étaient au siège de la Céna, samedi 9 janvier dernier.
Un autre candidat du nom de Raymond da Costa a lui vu son dossier recaler alors qu’il avait effectué le déplacement à la Céna le dimanche 10 janvier. Le dernier candidat qui a subi le même sort, a nom Bertin Coovi, toujours pour défaut de pièces. Il est à préciser que les candidats recalés gardent leurs chances intactes, si avant le délai imparti, ils parvenaient à faire le rajout des pièces manquantes pour les introduire à nouveau au niveau de la Céna qui elle, se chargera de les transmettre à la Cour constitutionnelle pour validation¦