La Nation Bénin...
Le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestiers, Théophile C. Worou a visité, vendredi 7 août dernier, les installations de la Société des ciments du Bénin (SCB) « Bouclier » à Cotonou. Cette visite lui a permis d’inviter les responsables de ladite société à respecter les normes en matière de pollution.
Dans son programme de visiter les industries installées à Cotonou, le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestiers, Théophile C. Worou a accordé la priorité à la Société des ciments du Bénin (SCB) «Bouclier».
Selon le directeur général adjoint de la SCB, Zacharie Okiri, depuis sept ans environ, quelques investissements ont été entrepris pour améliorer la qualité du cadre de travail en matière de plan environnemental au sein de la société. La visite a permis au ministre de constater la nette amélioration dudit cadre. Le taux de poussière enregistré est de 0,5 milligramme par m3. Le directeur général adjoint a expliqué que la norme limite environnementale de la SCB est fixée à 50 milligrammes par m3. Le même cabinet qui a été commis pour effectuer des prélèvements hebdomadaires de poussière à titre d’essai, le fait également dans les feux tricolores de Cotonou. Ces prélèvements révèlent qu’ils sont dix fois supérieurs à l’intérieur de la SCB. «Nous sommes conscients que la population nous a rattrapés, mais il faut suivre les sociétés pour qu’elles respectent les normes environnementales», a-t-il souligné.
Zacharie Okiri ajoute qu’il y a beaucoup d’industries aujourd’hui et la plus vieille en Tunisie est située en plein cœur de la capitale Tunis depuis 1932. Elle continue de fonctionner et se développe jusqu’à ce jour. D’où l’essentiel pour les sociétés est de respecter les normes. «Le problème de pollution est réglé en partie», a indiqué Zacharie Okiri. Même si l’on déplore que la SCB a été rattrapée par la population, il se demande si la délocalisation de l’usine serait la meilleure solution. La première méthode, pour lui, est d’imposer aux usines le respect des normes.
Le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestiers, Théophile C. Worou a reconnu les nombreux efforts consentis depuis près de 7 ans pour améliorer l’environnement dans lequel végétaient l’usine et les populations environnantes. Il a relevé, tout de même, que ces efforts sont à poursuivre pour qu’effectivement les riverains sentent de moins en moins les effets de la nuisance de poussière dans l’exercice de leurs activités.
«Nous recevons des plaintes», avoue-t-il. C’est pourquoi il a invité les responsables de la SCB à poursuivre les efforts d’amélioration de l’environnement du travail.
Par ailleurs, le ministre a demandé au directeur général adjoint, Zacharie Okiri, de beaucoup communiquer afin d'informer le public par rapport à ce qui est fait et ce qui reste à faire.
Il devient alors impérieux au gouvernement d’accompagner la SCB. Le ministre estime qu’il n’est pas question de faire la chasse aux entreprises. «Sans les entreprises, que pouvons-nous ?», s’est-il, interrogé. Le gouvernement a intérêt, insiste-t-il à accompagner les entreprises qui créent de la richesse. De la même façon, ces entreprises doivent faire un effort pour respecter les normes de la République.