La Nation Bénin...
Le Conseil national du Travail tient depuis ce lundi 14 décembre à Cotonou, sa deuxième session ordinaire au titre de l’année 2015. Une rencontre au cours de laquelle, ses membres auront une fois encore l’occasion de se pencher sur des sujets sensibles relatifs au milieu du travail.
Le maintien de la paix sociale est une condition indispensable pour le développement d’un pays. C’est conscient de cette réalité que le représentant des travailleurs au sein du Conseil national du Travail (CNT), Daniel Ataïgba rappellera que le dialogue social doit se faire au Bénin avec les partenaires sociaux et non à Genève. Il a affirmé que le gouvernement n’anticipe pas souvent sur les questions qui fâchent.
Aussi, a-t-il attiré l’attention du gouvernement sur les engagements qu’il a pris avec les enseignants et qui prennent effet à partir de janvier 2016.
Les employeurs ont, quant à eux, des inquiétudes par rapport au fonctionnement sporadique du CNT et surtout sur le sort des textes examinés, notamment le Code du travail.
Le secrétaire général du ministère du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme administrative et institutionnelle,
Ernest Djagoun Afouda, a rappelé que le gouvernement, conscient de l’importance du dialogue social, prend toutes les mesures qui traduisent sa volonté et sa disponibilité pour asseoir un dialogue franc et sincère avec les partenaires sociaux et ce, dans un environnement qui tienne compte du respect des lois de la République et des réalités socio-économiques du Bénin.
Il a félicité les membres du CNT qui, tout au long de leur mandat, ont eu à examiner et à adopter des textes qui viendront enrichir l’arsenal juridique du pays sur le plan social.
Au cours des travaux, les membres auront à examiner les rapports des premières sessions ordinaires du Conseil national du Travail au titre des années 2014 et 2015. De même, ils examineront le projet de décret portant mesures de sécurité et de santé au travail dans l’agriculture.
Des documents dont l’étude revêt, selon le secrétaire général du ministère en charge du Travail, une importance et dont l’examen permettra , pour le premier, de valider le contenu des rapports ; et pour le second, de doter le secteur agricole de textes subséquents qui visent la réduction sensible des nombreux risques professionnels liés à l’agriculture, l’élevage, la pêche et certains travaux de transformation de produits agricoles exacerbés par la mécanisation et l’usage des produits phytosanitaires, sources d’ accidents, de maladies et de décès.
L’examen, l’étude et l’adoption du projet de décret portant mesures de sécurité et de santé au travail dans l’agriculture, au-delà de son caractère enrichissant des textes juridiques, est la garantie d’une protection efficiente de la sécurité et la sauvegarde de la santé des travailleurs du secteur agricole ?