« Nous retenons que l’ambition du gouvernement à travers le programme de cantines scolaires est de réaliser 100 % de couverture. Ce qui constitue pour nous une bonne chose et nous allons continuer à travailler ensemble. J’apprécie énormément cette collaboration exemplaire qui donne des résultats tangibles», a déclaré Cindy McCain, secrétaire exécutif du Programme alimentaire mondial. Au cours de la séance d’échanges, la délégation ministérielle a présenté à son hôte, le succès de ce programme dans les différentes écoles bénéficiaires et l’ambition de couvrir totalement les écoles primaires publiques du pays.
Faisant partie des priorités du Programme d’action du gouvernement, le programme des cantines scolaires vise à maintenir les apprenants des milieux défavorisés à l'école en vue d'améliorer leurs performances scolaires par l'offre de repas chauds et gratuits à la sortie des classes. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, a exprimé la satisfaction du gouvernement à la délégation du Pam pour sa coopération avec le Bénin. Il affirme que le programme des cantines scolaires est un programme remarquable qui a sa raison d’être.
Parti d’un taux de 31 % en 2017, la mise en œuvre du programme a déjà atteint 75 % de couverture nationale. Sur les 7 596 écoles primaires, plus de 5 500 sont aujourd’hui couvertes en cantines scolaires. Après avoir fait l’historique du programme, Salimane Karimou, ministre des Enseignements maternel et primaire, a reconnu qu’il fonctionne grâce au partenariat entre le gouvernement et le Pam.
Pour Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, ce programme contribue à maintenir non seulement les enfants à l’école mais surtout les filles. « Nous savons qu’en cas de pauvreté, ce sont les filles qui sont les premières à être mises de côté. Ce programme permet de faciliter leur inclusion éducative », a-t-elle précisé. Elle rappelle que son département s'implique dans la réflexion pour la prise en charge des enfants vulnérables qui ne se trouvent pas en milieu scolaire. « Nous avons une part active dans le dispositif institutionnel qui travaille inlassablement pour améliorer la situation nutritionnelle des populations notamment des enfants et des adolescentes. Nous conduisons le volet communautaire de l’implémentation du modèle national d’alimentation scolaire et nous avons développé des outils pour une meilleure prise en compte de la nutrition dans les Centre de promotion sociale», a-t-elle ajouté ■