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Éditorial de Paul AMOUSSOU : Justice sociale

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Par   Paul AMOUSSOU, le 27 avr. 2022 à 07h08
Promesse du candidat réitérée par le président Talon, la revalorisation salariale, vivement attendue par les travailleurs béninois, prend forme. C’est heureux. D’abord pour les travailleurs béninois, qui pourront voir de l’amélioration sur leurs fiches de paye et de l’embellie dans la qualité de leur vie, surtout avec l’amenuisement du pouvoir d’achat induit par la hausse des prix des produits de première nécessité. Autant dire que le ‘’quinquennat hautement social’’ annoncé vient à point nommé et qu’il ne s’agissait pas d’un slogan vide de contenu. Ensuite, il faut saluer la parole donnée, honorée par Patrice Talon, car c’est rare que la parole politique ne soit pas vaine, les promesses politiques n’engageant que ceux qui y croient, dit-on. Dans le cas d’espèce, il a fallu juste le temps de la structuration, qui a pu paraître long à certains Béninois, pour que la bonne nouvelle tombe. A pic ! Evidemment, il va falloir pour les bénéficiaires encore s’armer de patience avant que cette bouée de sauvetage ne distille son contenu bienfaisant. Mais quel contenu alors ! Si les annonces faites, au terme de la rencontre du chef de l’Etat avec les partenaires sociaux sont celles retenues en définitive, leurs impacts seraient indéniablement de nature réellement sociale. Car choisir de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti est purement et simplement un acte social majeur. De la justice sociale, en somme, car ce faisant, c’est assurer le relèvement du pouvoir d’achat des plus petites bourses.