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Elections générales 2026: Des défis pour les partis politiques

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Honorable David Camille  Biokou Honorable David Camille Biokou

Tous les partis politiques, qu'ils soient de l'opposition ou de la mouvance, sont logés à la même enseigne, affirme l’ex- député de la 8e législature David Camille Biokou au sujet du code électoral qui suscite la polémique depuis son vote à l’Assemblée nationale. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 13 mars 2024 à 02h55 Durée 2 min.
#Elections générales 2026
« Ce code électoral sécurise et stabilise totalement la vie politique de mon pays le Bénin ». Telle est la conviction de l’ex-député David Camille Biokou, membre de l’Union progressiste le renouveau, pour qui les dénonciations de l’opposition sont dans l’ordre normal des choses. A l’en croire, la loi 2023-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin, votée le 5 mars dernier, remet chaque parti politique à sa juste place. Selon l’ex-parlementaire David Camille Biokou, ces dispositions règlent plusieurs problèmes auxquels se trouvent confrontées les formations politiques. « Plus de transhumance parlementaire. Plus de candidature pléthorique et fantaisiste. Un climat politique apaisé et transparent. La visibilité d'une opposition regroupée et forte, d'un interlocuteur fort et légal à l'Exécutif. La stabilité des partis politiques et la propension à l'adhésion des indécis à des formations politiques ». Telles sont les vertus que porte, selon David Camille Biokou, la loi 2023-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin. «L’opposition est dans son rôle ; il arrive des saisons où vous faites le bonheur des autres sans leur volonté. Ils se rendent compte des opportunités plus tard », poursuit-il avant d’expliquer que chaque formation politique doit pouvoir travailler à conquérir le maximum de militants dans les circonscriptions électorales, afin de capter les 20 % de suffrages désormais exigés pour les législatives. « Ces politiciens doivent tous travailler à l'enracinement de leurs partis. Il n’y aura pas à se réclamer de la mouvance ou de l'opposition. Que tout le monde descende sur le terrain », indique David Camille Biokou. Si d’aucuns pensent que la pilule est amère, il estime qu’elle l’est à la fois pour la mouvance et l’opposition. « C’est l'occasion d'attirer l'attention des étudiants et des élèves du secondaire sur le fait qu’ils sont les grands bénéficiaires des actions et de la politique du président Patrice Guillaume Athanase Talon », soutient l’ex-parlementaire qui invite le peuple à ne pas se laisser manipuler. La loi 2023-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin, votée le 5 mars dernier et soumise au contrôle de constitutionnalité de la Cour constitutionnelle, permet, à son avis, de consolider et de pérenniser la réforme du système partisan. « Peuple du Bénin, ne nous laissons pas manipuler, la mouvance présidentielle et le chef de l'Exécutif œuvrent pour l’intérêt général et il n’y a pas à les diaboliser comme le font certaines chapelles. Nous devons faire la part des choses et savoir où se trouvent nos intérêts et ceux de notre pays surtout », a conclu l’ex-député du parti Union progressiste le renouveau.