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Forum africain pour la recherche et l’innovation: Le Bénin s’active

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Le ministre Eléonore Yayi Ladékan reçoit la clé de l’organisation du Fari au Bénin Le ministre Eléonore Yayi Ladékan reçoit la clé de l’organisation du Fari au Bénin

La 2e édition du Forum africain pour la recherche et l’innovation (Fari-2025) se tiendra au Bénin. Dans cette optique, le comité préparatoire se retrouve du 25 au 28 juin 2024 à Cotonou pour les dispositions pratiques à prendre. 

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 26 juin 2024 à 06h25 Durée 3 min.
#Forum africain pour la recherche et l’innovation

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne cesse d’œuvrer pour le développement des sciences, de la technologie et de l’innovation en Afrique et notamment dans l'espace  communautaire. C’est dans cette vision qu’elle a instauré le Forum africain pour la recherche et l’innovation dont le Bénin abritera la 2e édition en 2025. A l’occasion de la réunion préparatoire, Amadou Diongue, représentant résident de la Cedeao au Bénin, rappelle l’engagement de la communauté qui s’est lancée sur la voie de l’intégration et du développement. « Le Forum africain pour la recherche et l’innovation est un programme régional qui, à court terme, devrait être labellisé pour être l’un des événements majeurs pour la promotion de la science et de l’innovation en Afrique et particulièrement dans l’espace Cedeao », a-t-il projeté. Le Fari est en effet un évènement biennal qui vise à valoriser le rôle de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement socio-économique. Spécifiquement, il permettra d’améliorer la visibilité de la recherche et de l’innovation régionale, de créer un cadre de concertation entre tous les acteurs scientifiques et de l’innovation de la région, de l’Afrique et du monde, d’ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat entre les acteurs de la recherche, de l’innovation et le secteur privé et de créer de nouvelles conditions favorables au tourisme scientifique et technologique. Cette 2e édition qui se tiendra à Cotonou sera un tournant important pour l’institution puisqu’elle aura lieu à un moment où elle célèbrera ses 50 ans d’existence.

Succès projeté

Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prend la mesure de la mission et promet que cette 2e édition est porteuse d’espoir. « Je suis convaincue que vos travaux produiront des résultats à la hauteur de nos attentes et permettront d’organiser une deuxième édition de Fari couronnée de succès et riche en découvertes», indique-t-elle. La ministre expose à l’occasion les efforts du gouvernement pour redonner à la recherche et à l’innovation, la place stratégique qu’il faut. « Nous restructurons également nos institutions de recherche pour mieux répondre aux défis actuels, tels que les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la croissance démographique », a-t-elle informé.  Cette réunion de Cotonou est une occasion pour les partenaires, de réaffirmer leur soutien à l’institution régionale qui célèbre ses 50 ans en 2025. Ainsi, Corinne Vignissy Moussa, coordinatrice antenne Unesco au Bénin et représentant le directeur du bureau régional, affirme le soutien de l’Unesco qui s’associe sans ambages aux objectifs du Forum africain pour la recherche et l’innovation. Les objectifs du forum cadrent bien avec la mission de l’Unesco qui ne peut rester en retrait. La science et l’innovation que ces deux institutions prônent, sont essentielles à la réalisation des objectifs de développement durable et de l’Agenda africain 2063. « Les recommandations issues du Fari servent de fondation et de feuille de route pour renforcer les systèmes scientifiques dans les pays d’Afrique de l’Ouest», souligne Corinne Vignissy Moussa. Le professeur Norbert Hounkonnou, président du Réseau des académies africaines des sciences (Nasac), indique que c’est un devoir pour les académies de promouvoir l’excellence scientifique et de démystifier la science. «Les académies sont donc des partenaires incontournables dans la réalisation des objectifs de développement durable tels que prescrits dans l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il fait savoir.