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Gestion de la crise politique au Niger par la Cedeao: Les chefs d’état-major en concertation dès demain

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Chefs d'Etat de la CEDEAO Chefs d'Etat de la CEDEAO

Reportée pour raison technique, la réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est reprogrammée pour les 17 et 18 août prochains. Cette rencontre fait suite à l’activation de la force en attente par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution régionale.

Par   Anselme Pascal AGUEHOUNDE, le 16 août 2023 à 08h21 Durée 2 min.
#Chefs d'Etat de la CEDEAO #Cedeao
Dès demain jeudi 17 août, les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) vont prendre langue pour se préparer au mieux à la mise en œuvre des instructions de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution.
Faut-il le rappeler, lors du deuxième sommet extraordinaire qu’elle a tenu à Abuja au Nigéria, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a ordonné l’activation de la force en attente et son déploiement pour une intervention en cas de besoin au Niger. Un acte qui marque la détermination de l’institution d’intégration régionale à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, par tous les moyens nécessaires y compris l’usage de la force. Une telle décision appelle à la mobilisation de la hiérarchie militaire de tous les pays engagés pour la défense de la démocratie. C’est le sens des assises qui se tiendront du jeudi 17 au vendredi 18 août entre les chefs d’état-major de la Cedeao. Une concertation stratégique pour, sans doute, organiser le déploiement des forces et préparer une probable intervention. La rencontre était préalablement prévue pour le 12 août dernier mais avait été reportée pour « raison technique ». 
En dépit de tout, il demeure vrai que la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao privilégie, par dessus  tout, la voie du dialogue. Pour l’Exécutif de la Cedeao, en raison des relations de bon voisinage et des liens profonds, il n’est souhaitable ni pour les pays ni pour les populations, encore moins pour les armées sœurs d’en arriver à cet extrême. Mais l’institution reste ferme sur le retour à l’ordre constitutionnel et la voie militaire serait alors le dernier recours.