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Hausse de la production du riz et du maïs: L’option des semences hybrides pour booster les rendements

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Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Le gouvernement s’investit dans les mesures à prendre pour booster la production des denrées de grande consommation. Lors d’une séance d'échanges entre Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les acteurs des interprofessions du riz et du maïs et les importateurs des semences de maïs et de riz hybrides, mardi dernier, des pistes de solutions ont été proposées.

 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 29 avr. 2024 à 00h00 Durée 3 min.
#Hausse de la production du riz et du maïs #Agriculture #Bénin

« Le marché est demandeur. Il faut produire davantage, de manière intensive pour conjurer la faim. Pleurnicher ne règle pas le problème. Nous sommes devant des réalités et nous devons les affronter, avec nos armes. Nous devons manger ce que nous produisons et produire ce que nous allons manger. Il faut le dire aux producteurs ». Tels sont les mots d’exhortation de Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, au cours de ses échanges avec les acteurs des interprofessions du riz et du maïs et les importateurs des semences de maïs et de riz hybrides.

Dans un contexte où les prix grimpent sur les marchés, l’heure est à la réflexion, pour une augmentation de la production. Le ministre Gaston Dossouhoui rassure ses hôtes que pour définitivement rendre disponibles et à moindre coût les céréales les plus consommées au pays à savoir le riz et le maïs, le gouvernement multiplie les initiatives et les actions au profit des producteurs. Il explique que le gouvernement a facilité l’importation des semences de maïs et de riz hybrides à fort rendement à l’hectare. Les engrais céréaliers, le Npk, l’urée sont rendus suffisamment disponibles, à temps et à moindre coût, ainsi que les herbicides sélectifs, a-t-il fait savoir. En ce qui concerne spécifiquement le riz, le ministre Dossouhoui a précisé qu’il est déjà possible de produire 8 tonnes à l’hectare dans les périmètres aménagés et qu’avec les nouvelles semences disponibles, le rendement sera meilleur. 

« Nous avons importé des semences hybrides adaptées à nos réalités au Bénin. Des semences certifiées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Elles ne sont pas des Ogm. Elles sont disponibles au Bénin », a assuré Brice Boton, représentant des importateurs de semences de maïs et de riz hybrides.

Il va ajouter : « Nous faisons aussi de l’accompagnement au profit des producteurs. Nous avons des semences hybrides de riz parfumé, qui donnent jusqu’à 12 tonnes à l’hectare. Mais nous ne saurions utiliser les semences hybrides sans faire recours aux engrais. Lorsqu’on pratique régulièrement les engrais qu’il faut, elles expriment toutes leurs potentialités ».

Pour le ministre de l’Agriculture, il faut forcément des intrants de qualité, pour augmenter les rendements à l’hectare et rester dans une logique de régularité.

Honoré Hossou, président du Cadre national des Transformatrices et Transformateurs du riz du Bénin, et Moïse Etienne Sero, président du Cadre interprofessionnel du maïs, ont salué les efforts faits par le gouvernement pour améliorer les rendements à l’hectare de ces deux céréales et ont pris l’engagement de porter les différents messages du ministre Gaston Dossouhoui à leurs pairs.