Importantes assises sur l'aviation civile à Cotonou: Des pistes pour la durabilité du secteur

La sécurité aérienne procède de l’ensemble des mesures qui visent à réduire le risque aérien. Elle est essentielle pour faire du transport aérien, un mode de transport privilégié pour les personnes du monde entier. C’est conscients de cette réalité que les experts venus de plusieurs pays d’Afrique et de l’Océan indien se sont réunis depuis ce lundi 6 novembre et ce, jusqu’au 10 novembre à Cotonou, pour améliorer les procédures, les équipements de navigation aérienne et mettre en œuvre des plans pour assurer une sécurité optimale en Afrique et dans l’Océan indien.

« Dans notre procédure de travail, il y a ce que nous appelons des modes de travail. Nous en avons des centaines que nous allons étudier et faire des propositions pour qu’à la fin de ces assises, nous puissions sortir un plan d’action clair que nous allons soumettre à l’Organisation de l’aviation civile internationale qui sera validé au plan international. Voilà ce que nous mettons en place pour répondre aux objectifs de l’Oaci qui sont, d’assurer une aviation civile sûre », a déclaré Karl Lègba, directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile. Il affirme que la tenue de ces assises est l’occasion pour chaque Etat de mettre sur la table ses recommandations pour qu’ensemble, ils puissent trouver le juste milieu. Le Bénin aussi, à l’en croire, a besoin de coopération bilatérale et multilatérale en matière d’aviation civile et c’est l’occasion de discuter avec les partenaires.

Procédant à l’ouverture des assises, José Tonato, ministre du Cadre de vie et des Transports chargé du Développement durable, affirme que c’est la première fois que le Bénin accueille ces assises qui bénéficient du soutien sans faille du chef de l’Etat, de son gouvernement et du peuple béninois. Il est important, selon lui, d’améliorer continuellement, le niveau de performance en matière de sécurité afin de conserver le transport aérien comme moyen de transport privilégié. « Vous savez mieux que moi que c’est certainement le secteur dans lequel, nous avons des gaps importants à combler par rapport au continent et au monde en termes d’infrastructures, de systèmes, d’équipements, de ressources humaines, de compétences », a-t-il indiqué, tout en restant confiant que ce gap sera traité durant les cinq jours que vont durer ces assises.