Lutte contre les violences basées sur le genre: L’Inf sollicite le soutien de la Cour constitutionnelle
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L’Inf sollicite le soutien de la Cour constitutionnelle
La présidente de l’Institut national de la femme (Inf) était, ce lundi 24 juillet, reçue en audience au cabinet du président de la Cour constitutionnelle. Huguette Bokpè Gnacadja est allée exposer les activités de son institut à Dorothé Sossa, avant de solliciter son accompagnement.
Par
Désiré G. TCHOKPONHOUE (Stag.), le 25 juil. 2023
à
07h53
Durée 3 min.
#Inf
Huguette Bokpè Gnacadja poursuit son périple à la recherche de partenaires dans le cadre de la lutte pour l’émancipation de la femme et de la jeune fille béninoises. Après avoir décroché le soutien du ministère de la Santé, la présidente de l’Inf était à la Cour constitutionnelle pour le même exercice. En tête-à-tête avec le président Dorothé Sossa, la première responsable de l’Institut national de la femme a évoqué la nécessité pour sa structure d’avoir son soutien, convaincue que pour réussir la mission que lui a confiée le chef de l’Etat, il lui faut forcément l’appui des Institutions de la République, dont la Cour constitutionnelle. A sa sortie d’audience, la présidente de l’Inf a exprimé toute sa satisfaction. « En tant qu’Institut national de la femme qui a pour mission de lutter contre toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes d’une part, et d’assurer également la promotion du leadership féminin d’autre part, la Cour constitutionnelle nous a paru comme un allié privilégié dans la mesure où la haute juridiction est garante des droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques », a-t-elle déclaré. Se fondant sur la garantie des droits fondamentaux de la personne humaine, elle rappelle la riche expérience de l’institution et fait savoir que la jurisprudence foisonne de pépites qui sont sources d’inspirations permanentes. « La Cour constitutionnelle a énormément participé à l’avancement des droits des femmes au Bénin. », s’est-elle réjouie. Surtout cette année, où les deux lois à savoir: la loi portant révision de la constitution en son article 26 qui a ouvert la possibilité d’une meilleure représentativité des femmes au parlement ainsi que la loi modificative du code électoral, ont conduit à accueillir pour la première fois, 29 femmes au Parlement. « Il y a d’autres domaines dans lesquels la Cour constitutionnelle intervient, qui nous intéressent», a-t-elle ajouté. Il s’agit par exemple des décisions qu’elle prend pour sanctionner les temps anormalement longs qui sont mis pour rendre justice. Elle a en outre dit toutes ses félicitations au président Dorothé Sossa, satisfaite de la composition de la Cour constitutionnelle qui a été renouvelée et lui a également dit son attachement à voir se développer entre la Cour constitutionnelle et l’Institut national de la femme, des relations de nature à booster, améliorer, aider à une bonne opérationnalisation de l’assistance juridique et judiciaire de l’Inf aux victimes des violences basées sur le genre. « Nous sommes dans un contexte idéal de collaboration entre institutions pour que cette dynamique de transformation sociétale de notre pays par une meilleure défense des droits des filles et des femmes soit une réalité dans laquelle toutes les institutions de l’Etat se sentent concernées et impliquées », espère-t-elle ■