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Négociations Gouvernement/Centrales syndicales: Les premières discussions sur les doléances

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Par   Site par défaut, le 08 sept. 2017 à 06h39

L’examen des revendications contenues dans les cahiers de doléances du 1er mai 2017, c’est l’ordre du jour de la deuxième session de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives Gouvernement/Centrales et confédérations syndicales. Elle a été ouverte, ce jeudi 7 septembre par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement qui a insisté sur les vertus du dialogue social.

Dans la perspective de la prochaine rentrée scolaire, la deuxième session ordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives Gouvernement/Centrales et confédérations syndicales a été ouverte, hier. Elle s’est penchée sur « l’examen des revendications inscrites aux cahiers de doléances des centrales et confédérations syndicales pour le compte du 1er mai 2017 ».
Il s’agit des doléances contenues dans le tableau de bord de la commission au titre de 2017 mais avec priorité aux préoccupations des secteurs éducation et santé.
Dans son mot d’ouverture, le ministre Abdoulaye Bio Tchané a souligné l’attachement du Gouvernement au dialogue social qu’il perçoit comme « un instrument qui permet de fédérer les forces, d’aplanir les divergences et d’aider à la construction de la paix sociale ». C’est pourquoi, a-t-il soutenu, le Gouvernement œuvre pour le renforcement de la culture du dialogue social et de la négociation collective au Bénin. Il a magnifié les vertus du dialogue social telles que la prévention et l’anticipation des confrontations. Il n’a pas manqué de souligner l’importance de cette session qui se tient à la veille de la prochaine rentrée scolaire. Dans ce cadre, a-t-il rappelé, le Gouvernement a « entrepris des actions diligentes et concrètes pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de l’éducation et garde l’espoir que les revendications des autres secteurs d’activité seront progressivement satisfaites ».
Pour sa part, Noël Chadaré de la Cosi-Bénin a protesté contre la façon dont le Gouvernement a communiqué autour des diligences, notamment des subventions accordées aux centrales et confédérations. Pour lui, les organisations syndicales ne sont pas les seules à bénéficier de subventions de l’Etat. De même, les organisations syndicales ont souhaité que les assises se penchent aussi sur la situation dans le secteur de la santé.
Les deux parties ont convenu de se voir ultérieurement pour poursuivre les travaux?