La Nation Bénin...
Une délégation de l’Union fait la Nation (UN) conduite par Bruno Amoussou était, vendredi 3 avril dernier, à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Avec le président de l’institution Emmanuel Tiando qui l’a reçue en audience, elle a fait le tour des questions électorales qui fâchent. Cependant, elle est repartie rassurée des préparatifs tout en appelant à la vigilance de tous.
Une délégation de l’Union fait la Nation (UN) conduite par son président, Bruno Amoussou, a été reçue en audience, vendredi 3 avril dernier à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Suite à un long échange avec les membres de l’institution, cette coalition de partis politiques a fait l’état des lieux du processus électoral, émis des observations et fait des suggestions pour la bonne marche des préparatifs du scrutin législatif du 26 avril prochain. «Nous partons avec la conviction que la loi n’est pas violée», a martelé Bruno Amoussou. A sa sortie de l’audience, le président de l'UN a confié que la rencontre a permis d’élucider certaines questions essentielles liées à la crédibilité du scrutin en vue. Il s’agit notamment de l’identification des postes de vote et l’authentification du bulletin unique de vote. Sur ces questions, le mentor de l’UN affirme qu’après les débats et à l’aune des expériences accumulées en matière électorale, qu’il n’y a pas violation des textes électoraux.
A l’en croire, les polémiques sont dues à des divergences d’interprétations entre les membres de la CENA. «Mais nous sommes rassurés car il y a eu consensus et le travail évolue normalement », a t-il ajouté. En ce qui concerne la question des magistrats, Bruno Amoussou a convié la CENA à ouvrir des discussions avec ces derniers et l’Ordre des avocats afin d’aplanir les divergences et aider à la compréhension. Il a enfin félicité les membres de la CENA et toutes ses équipes pour le travail qu’ils abattent. Cependant, Bruno Amoussou a averti que sa coalition veille au grain puis a invité les concitoyens à la confiance mutuelle. «Nous leur avons dit que nous sommes impliqués dans la vigilance», a-t-il conclu avant de quitter la CENA.
Le président de la CENA, Emmanuel Tiando a, quant à lui, salué la démarche qu’il qualifie de sage, responsable, salutaire et qui s’inscrit dans le cadre de la bonne marche du processus électoral en cours. Il a alors invité les autres partis ou alliances de partis politiques, les Organisations non gouvernementales (ONG) et même les citoyens à s’informer sur ce qui se fait réellement à la CENA. «Nous n’avons rien à cacher car le souci de la CENA est d’organiser des élections transparentes», a clamé Emmanuel Tiando, ajoutant que ce genre de démarche évitera les intoxications, la désinformation, et les informations nuisibles à la paix sociale.