La Nation Bénin...
Le
Comité de pilotage des programmes de l’Organisation ouest-africaine de la santé
(Ooas) au Bénin a tenu, ce mardi 19 mars à Cotonou, sa première session
inaugurale. Cette rencontre qui a pour but de faire un état des lieux des
programmes de l’Ooas en exécution au Bénin, de présenter les priorités du
gouvernement béninois en matière de santé et de proposer de nouveaux projets, a
mobilisé des députés béninois, des membres du parlement de la Cedeao, des
représentants des ministères de la Santé, des Affaires étrangères, de
l’Économie et des Finances ainsi que des cadres de l’Ooas.
Institution
en charge des questions sanitaires de la Communauté économique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Organisation ouest-africaine de la santé
(Ooas) compte 15 pays membres dont le Bénin.
Elle est coordonnée par le Comité de pilotage qui assure le bon suivi de
ses activités. Ce comité a tenu, ce mardi, sa première session inaugurale. «
Nous sommes ici parce que l’Organisation Ouest africaine de la santé (Ooas)
intervient dans tous les États membres avec des projets d’envergure. Elle finance
des programmes dans chaque pays sur la base des priorités de santé qui sont
fournies par les pays. Au Bénin, nous avons un portefeuille de programmes. Je
pense que le portefeuille est très clair et contenu dans le Programme d’action
du gouvernement 1 et 2 », a déclaré l’ambassadeur Amadou Diongue, président du
Comité de pilotage. Il indique que dans le contexte actuel, les projets de
l’Ooas sont alignés sur les priorités du Bénin en matière de santé.
La
santé est au cœur de toutes les interventions sociales et la création de l’Ooas
obéit à cette priorité cardinale qui est d’avoir des populations de la Cedeao
en bonne santé pour affronter les besoins du développement, souligne-t-il. «
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’appui constant que l’Ooas essaie
d’apporter aux programmes de nos pays », a-t-il fait observer. L’ambassadeur
n’a pas manqué de louer les progrès qui ont été réalisés depuis 2016 avec les
différents Programmes d’action du gouvernement. Il en donne pour preuve, les
réformes mises en œuvre dans les différents services du Centre national
hospitalier universitaire (Cnhu).
Prenant
part à cette session en sa qualité de membre du parlement de la Cedeao, le
député Nassirou Bako-Arifari, entend jouer sa partition, celle du contrôle de
l’action gouvernementale et communautaire. « Dans les programmes de la Cedeao,
il est demandé aux parlementaires de la Cedeao de faire un travail de suivi et
de contrôle pour toutes les institutions. Et l’Ooas est l’une des premières
institutions à mettre en place un comité de pilotage et de suivi de ses
programmes dans les 15 États membres. En tant que parlementaire de la Cedeao et
parlementaire béninois, il est prévu statutairement que nous soyons dans ce
comité de pilotage », a-t-il fait savoir. Il ajoute que leur rôle est de
contrôler dans le cadre des missions d’enquêtes parlementaires, comment
l’argent public communautaire est utilisé et si les projets et programmes
élaborés sont conformes aux attentes des citoyens communautaires de la Cedeao.
« Notre rôle, c’est de faire une veille politique, une veille parlementaire et
de travailler pour l’efficacité de l’utilisation des ressources », a-t-il
précisé.
Rodrigue
Kohoun, conseiller technique du ministre de la Santé en soins de santé
primaires et Point focal Ooas au Bénin, a rappelé les priorités du gouvernement
en matière de santé. Il fait savoir que le renforcement des ressources humaines
en santé, des infrastructures et équipements, l’amélioration de la qualité des
soins font, entre autres, partie des onze priorités. Il note que l’Ooas accompagne le Bénin et ses
interventions sont alignées sur les priorités sectorielles¦