La Nation Bénin...
Deux
zones de baignade seront créées sur les plages de Fidjrossè et de Grand-Popo.
C’est l’une des principales décisions prises, ce mercredi 6 novembre, en
Conseil des ministres.
Pour
un gouvernement qui ambitionne de faire du tourisme un pilier phare du
développement, les belles plages constituent un atout certain qu’il importe de
promouvoir. C’est logiquement que plusieurs infrastructures touristiques
s’implantent le long des côtes béninoises. A tout ce qui se fait déjà, le
gouvernement a ajouté la délimitation et la réalisation de zones de baignade,
l’une dans la zone de Fidjrossè à Cotonou et l’autre un peu plus loin à Avloh,
dans la commune de Grand-Popo.
En
fait, les zones de baignade sont des espaces spécifiquement aménagés et
surveillés pour permettre aux populations de se baigner en toute sécurité. Leur
utilité repose sur plusieurs aspects tels que la sécurité, la propreté,
l’accessibilité, la protection de l’environnement et les loisirs.
En
termes de sécurité, les zones de baignade sont généralement surveillées par des
maîtres-nageurs pour prévenir les accidents, comme les noyades. Ces zones sont
souvent délimitées et équipées de dispositifs de sécurité (bouées,
signalisation, etc.).
S’agissant
de propreté de l'eau, ces zones sont régulièrement contrôlées pour garantir la
qualité de l'eau, en la testant pour détecter la présence de polluants ou de
bactéries, ce qui assure une baignade plus saine.
Aussi, ces zones sont aménagées pour être accessibles à un large public, avec des infrastructures adaptées aux personnes à mobilité réduite, ainsi qu'un accès facile à l'eau. L’autre chose, en délimitant des zones spécifiques, les autorités peuvent mieux protéger les écosystèmes aquatiques en évitant les perturbations causées par une fréquentation excessive des zones sensibles. Elles offrent un espace dédié aux loisirs aquatiques, permettant aux familles et aux groupes de se détendre, de pratiquer des activités nautiques ou simplement de profiter de la baignade en toute tranquillité.
Dans le second Programme d’action du gouvernement (Pag 2), le tourisme constitue un véritable pilier pour le développement économique. « Aujourd’hui, à travers le monde, il n’est plus question de douter de l’intérêt ou du bénéfice du tourisme. C’est une véritable industrie, un véritable moteur de croissance », avait fait savoir le ministre Babalola Jean-Michel Abimbola. Pour illustrer l’engagement du Bénin, il évoque la portée des infrastructures qui se mettent en place. Selon le ministre, à terme, le gouvernement va réhailiter ou restaurer une quinzaine de sites, couvents ou forêts sacrées. Prenant l’exemple de Ganvié, il informe qu’il y a beaucoup de travaux en cours, dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet majeur. Mais des aménagements provisoires sont faits à l’embarcadère et les services sont réorganisés. « Aujourd’hui, nous sommes en train de nettoyer et d’assainir. Ce n’est pas encore ce que nous voulons avoir à terme, mais c’est un produit dont les travaux ont véritablement démarré. Il en est de même pour le Plan d'organisation spatiale déjà disponible (avec la zone d'infrastructures publiques, la zone d'activités commerciales et des réceptifs hôteliers, les zones d'habitation et les couloirs de circulation, etc) », explique Jean-Michel Abimbola■