Ramadan 2025: Les fidèles musulmans d'Akpakpa prient pour la paix

Vêtus de leurs plus belles tenues, les fidèles ont écouté avec attention le sermon de l'imam, prononcé en arabe et en français. Ce dernier a demandé à Dieu d'accepter leurs efforts accomplis durant le mois sacré et d'accueillir leurs repentirs. Il a mis en avant l'importance de deux moments clés marquant la fin du Ramadan : le "Jeûne des dernières journées" et la "Nuit de la destinée", des moments instaurés par le prophète Mahomet, selon des révélations divines.

L'imam a également encouragé les croyants à poursuivre les bonnes actions commencées pendant le mois de Ramadan, afin d'éviter de retomber dans de mauvaises habitudes. Il a conclu son sermon en implorant la miséricorde d'Allah sur les dirigeants et sur la nation tout entière. 

"C’est autour de la paix que j’ai construit mon sermon aujourd'hui, et je vous souhaite la paix. Le mois de Ramadan se distingue par sa dernière décade, période durant laquelle se trouve une nuit bénie, remplie de grâces. Durant cette nuit, les anges de Dieu nous visitent, porteurs de l’esprit divin pour nous transmettre la paix", a souligné l’imam à la fin de son discours. Il a précisé qu'ils avaient choisi de partager cette paix avec toute la nation béninoise, en appelant à la paix dans le pays, au sein du gouvernement, et en implorant Dieu de guider les dirigeants sur le chemin de la paix.

Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat chargé du Développement et de la Coordination de l'action gouvernementale, a salué l'imam pour sa prière en faveur de la paix et pour son sermon puissant. Il a rappelé que le mois de Ramadan est un moment fondamental dans la pratique religieuse. "Nous célébrons ce Ramadan dans un contexte de paix et, comme l'a souligné l'imam, nous appelons à la paix", a-t-il affirmé. Il a également précisé que le Ramadan symbolise la fraternité, non seulement entre les musulmans, mais également entre toutes les communautés religieuses du pays. Enfin, il a souligné que le Ramadan est également un moment de solidarité. "Je lance donc un appel à la solidarité envers nos compatriotes, en particulier ceux qui sont malades, ceux affectés psychologiquement, et tous les Béninois. C’est l’occasion de souhaiter une bonne fête à tous, d’abord aux musulmans, mais aussi à l’ensemble des Béninois", a conclu le ministre.

Isidore GOZO