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Révision de la Constitution: « Toutes les pistes sont ouvertes », selon Orden Alladatin

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L’honorable Orden Alladatin L’honorable Orden Alladatin

La révision du Code électoral n’emporte pas nécessairement la révision de la Constitution. C’est ce qu’a fait savoir l’honorable Orden Alladatin du parti Union progressiste le Renouveau lors de la conférence de presse tenue, vendredi dernier, à leur siège. Mais, à l’en croire, si le Code électoral ne permet pas de régler les problèmes en instance, il est nécessaire d’aller chercher leur résolution dans la Constitution.

Par   Isidore GOZO, le 29 janv. 2024 à 00h51 Durée 3 min.
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A la faveur d’une conférence de presse, vendredi dernier, le groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau a donné sa position par rapport à la révision de la Constitution. L’honorable Orden Alladatin insiste sur le fait qu’il n’y aura pas une révision opportuniste de la Constitution et rassure les populations. « A supposer que pour la stabilité de nos institutions, que ce soit la piste constitutionnelle qui soit l’idéal, quel gage donnons-nous aux populations ? C’est qu’il n’y ait pas de révision opportuniste. Que les fondamentaux ne soient pas touchés », a-t-il fait savoir en informant que son groupe parlementaire est en discussion avec le Bloc républicain, et avec le président du groupe parlementaire Les Démocrates. « Si nous nous entendons pour la cité, ce serait parfait », a-t-il lâché.

Orden Alladatin indique que pour l’Union progressiste le Renouveau, il s’agit dans le cadre de la relecture du code électoral ordonnée par la Cour constitutionnelle, d'allier le principe d’égalité, dans le respect de la légalité républicaine, à la légitimité. « Nous voulons y associer la légitimité parce que nous avons un problème politique à l’Union progressiste le Renouveau. Quelqu’un qui, en 2026 n’a pas été positionné par le parti, s’il est député par exemple, son successeur serait déjà connu dans sa circonscription. Et lui qui n’a pas été aux élections, qui n’a même pas été positionné aura à parrainer le candidat à la présidentielle, alors que celui qui a été nouvellement élu, sera à trois jours de son installation. C’est à ce niveau que la légitimité se pose. Nous voulons donc associer les trois à savoir : l’égalité, la légalité par rapport à la loi de la République, et la légitimité », a-t-il expliqué.

Orden Alladatin précise que les corrections doivent obéir à ces trois principes à la fois, et c’est là où se situe la difficulté. «Est-ce que, en révisant le code dans un sens ou dans l’autre, on parvient à avoir cette trilogie ? Est-ce qu’on va au-delà ? Quand on prend telle ou telle piste, qu’est-ce que cela implique ? », se demande-t-il en mentionnant que l’essentiel est que la légalité républicaine soit respectée. Pour ce qui est de la révision de la Constitution, il déclare que les discussions continuent, la concertation a commencé, et toutes les pistes sont ouvertes.